Re: La politique en FRANCE

Sylvette Mar 12 Oct - 9:35

charly a écrit:
Annie39 a écrit:
MOBILISATION Retraites : les jeunes montent au front

oui les jeunes se donnent rendez vous en passant par facebook pour faire des manifestations partout. Ce sont des manifestations sauvages non encadrées, d'où les dérapages.

je suis certaine, que, si on leur demandait comment fonctionne la retraite, ils seraient bien incapables à 95 % de ne pas savoir répondre.

Ils n'ont pas encore commencé à travailler qu'ils pensent déjà à s'arrêter le plus tôt possible en travaillant le moins possible, ils sont manipulés par des irresponsables qui distribuent des tracts devant les lycées depuis plusieurs semaines, et comme ils préfèrent être dans la rue plutôt qu'en cours, c'est facile de les manipuler.

On les a vu(e)s à la télé,il y en a même qui disent:"inutile d'étudier jusqu'à 23 ans,
le temps de trouver du travail,et y rajouter 43 ans de travail,çà nous mène ou?"

A 66 ans, ou est le probleme? Leur souci devrait plutot etre de pouvoir trouver du travail. Quand je pense que tant de plus de 55 ans feraient tout pour pouvoir travailler!

C'est la mentalite socialiste infusee aux jeunes par l'ecole publique. Tout est du par les gouvernements depuis la naissance et la retraite est la quille. C'est en fait bien triste.

Annie39 Mar 12 Oct - 15:32

exactement, surtour que 4/5è des jeunes qui défilent le font pour s'amuser et ne comprennent rien au fonctionnement de la retraite. Il ne veulent pas payer pour leurs parents, mais qu'est ce qu'on a fait nous ? on a bien payé pour nos parents et nos enfants payent pour nous et ainsi de suite.

En plus, imaginez vous, nous avons un temps d'été, alors ils préfèrent être dans la rue plutôt que dans leur lycée. Y a quelques fils et filles à papa qui se mettent en tête de "cortège" et en avant guingan !

Annie39 Mer 13 Oct - 1:32

fantomedelopera Mer 13 Oct - 1:34

j'aime beaucoup ça

Kwitkwit Mer 13 Oct - 9:21

Annie39 a écrit:oui, on entend bien sur la vidéo qu'elle dit "fellation" au lieu "d'inflation"

Elle devait penser a ca a ce moment precis....la coquine..!! Embarassed

Kwitkwit Mer 13 Oct - 9:24

Je suis curieux de voir comment va reagir la France aux revendications de l'AQMI... le gouvernement va t il se deculotter...???

Annie39 Mer 13 Oct - 12:09

ça s'arrange les grèves !!!! mon fils et ses collègues avec les élèves internes sont enfermés dans le lycée.

Les grévistes ont mis des chaines aux portes plus personne n'a le droit de rentrer et ceux qui sont dedans ne peuvent plus sortir.

c'est ça la démocratie de la gauche, ils prennent les gens en otages

la CGT a mis des cars à disposition pour emmener les jeunes dans les manifes. C'est qu'ils ont les moyens les syndicats !!!

Annie39 Mer 13 Oct - 12:16

voilà, ils ont donc décidé de bloquer les raffineries, et ils sont super contents d'eux :

"Puisque le gouvernement ne veut pas nous écouter quand on est dans la rue, on va appuyer sur la partie économique. Avec les raffineries, on peut bloquer en deux jours l'alimentation en carburants de la France", assure Yvon Scornet, responsable CGT à Petit Couronne, en Seine-Maritime.

http://lci.tf1.fr/economie/social/2010-10/la-greve-se-durcit-dans-les-raffineries-6097269.html

charly Mer 13 Oct - 20:51

Marine Le Pen souhaite "que le système implose"

La politique en FRANCE - Page 2 Media_xl_3908170

La vice-présidente du Front national, Marine Le Pen, a affirmé mercredi qu'elle "n'attendait qu'une chose du système, c'est qu'il implose", à propos des manifestations contre la réforme des retraites et de la politique du gouvernement.

"Moi, je ne veux pas calmer le jeu. Je n'attends qu'une chose du système, c'est qu'il implose. Je veux que les Français se rendent compte que tout est à reconstruire, que notre pays est en train de s'effacer, que l'Etat s'effondre, que la souveraineté nationale a disparu et que la pérennité de notre civilisation est en cause", a déclaré Mme Le Pen, invitée de Questions d'Info LCP/France Info/AFP. "Par conséquent, c'est à un vrai sursaut vital que je les appelle (les Français, ndlr)", a-t-elle ajouté.

Comme on lui demandait si elle souhaitait une mobilisation de la rue, elle a répondu par la négative, expliquant que son appel consistait "à voter autrement aux prochaines élections". "Je suis pour la révolution patriotique (...) pacifique et démocratique, mais je la veux rapide", a-t-elle insisté. Evoquant la présidentielle de 2012, la vice-présidente du FN a ajouté : "Il faut se préparer à ces échéances, ça c'est une certitude, d'autant qu'on ne sait pas, après tout, si Nicolas Sarkozy ira jusqu'au bout de son mandat".

Mme Le Pen a évoqué à cet égard l'affaire de l'attentat de Karachi dans laquelle se sont fait jour des soupçons de financement illégal de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995. "C'est une affaire gravissime, une affaire d'Etat, beaucoup plus grave que celle de (Eric) Woerth!". Elle a fait valoir que les manifestations contre la réforme des retraites étaient "encadrées par des syndicats (...) complices de la situation". "Ils ont défendu le traité de Lisbonne, étaient pour l'ouverture totale des frontières qui a multiplié les délocalisations et fait exploser le chômage".

"Ils ont tout soutenu et ils sont là pour canaliser la colère", a poursuivi la vice-présidente du FN, en souhaitant la création de "nouveaux syndicats libres". Proches du Front national? "Pourquoi pas", a répliqué Mme Le Pen. Marine Le Pen a également ironisé sur le souhait de Nicolas Sarkozy d'élaborer une réforme fiscale consistant notamment à supprimer le bouclier fiscal, qu'il a lui-même institué. "Ah! parce que Nicolas Sarkozy veut le supprimer (le bouclier fiscal), mais c'est lui qui l'a mis!", s'est-elle exclamée.

"La politique de Nicolas Sarkozy consiste en réalité exclusivement à défaire ce qu'il a fait. Quelqu'un qui se trompe aussi souvent, il faut peut-être lui dire au revoir. Il faut peut-être changer, là, pour le coup", a poursuivi Mme Le Pen, qui est favorable à la suppression du bouclier fiscal et de l'ISF.

Le chef de l'Etat a évoqué mardi la possibilité d'une loi de finances rectificative en juin prochain qui supprimerait le bouclier fiscal, au nom de la convergence franco-allemande dans le domaine de la fiscalité. (afp)

13/10/10 17h11

Annie39 Jeu 14 Oct - 16:37

autant j'aimais écouter son père faire ses discours, autant elle, je ne peux pas, c'est épidermique, elle est arrogante, on a l'impression qu'elle va bouffer la personne qui se trouve face à elle, et face à elle c'est moi derrière mon écran de télé !!!!!!

parlons de la dame du Poitou !!! elle a demandé aux jeunes de descendre dans la rue mais manifester tranquillement

TOUT LE MONDE lui est tombée sur la tête, "comment une politique responsable ose demander aux jeunes d'aller dans la rue au lieu d'aller en cours" Very Happy

(c'est qu'elle n'est pas si responsable que ça !!)

alors, elle a rectifié : "non je ne leur ai pas demandé d'aller manifester, justement, je leur ai demandés d'être tranquilles"

encore une bourditude de plus Very Happy

comme menteuse elle a le prix d'excellentittude

il y a aussi des ceussent qui bloquent les raffineries de pétrole, il faut savoir qu'eux sont PAYES pendant leur grève, alors pourquoi se gêner

Annie39 Jeu 14 Oct - 16:56

http://link.brightcove.com/services/player/bcpid115361533001?bctid=635636222001

Royal invite les jeunes à manifester

Lefigaro.fr
12/10/2010 | Mise à jour : 20:19

[/sInvitée au 20 heures de TF1 à la place de Martine Aubry - en repos forcé pour cause de problème oculaire -, Ségolène Royal a qualifié la réforme des retraites d'"injuste" et de "dangereuse" après une nouvelle journée de mobilisation syndicale. "Le gouvernement doit la suspendre et entendre la rue", a-t-elle expliqué, affirmant que le Parti socialiste, s'il remporte la présidentielle de 2012, rétablirait la "liberté de partir à la retraite à 60 ans pour ceux qui auront les durées de quotisation".

"Si le gouvernement veut arrêter les manifestations, deux solutions s'offrent à lui : soit il consulte les Français avec un référendum, soit il dit avoir entendu l'attachement des Français à la sécurité sociale et suspend la réforme pour reprendre les discussions", a poursuivi la présidente de la région Poitou-Charentes.

Ségolène Royal a également appelé les jeunes à "descendre dans la rue mais de façon très pacifique". "Ils ont leur mot à dire et ils se sentent solidaires de ce que vivent les Français", a-t-elle ajouté.

Interrogée sur ses relations avec la première secrétaire du PS Martine Aubry, l'ancienne candidate à la présidentielle de 2007 a affirmé être "en harmonie totale avec ce que dit Martine". "Nous sommes deux femmes responsables qui travaillent et réfléchissent ensemble. Et qui disent au gouvernement de suspendre sa réforme", a-t-elle conclu.
___________________________

Ségolène Royal : "Je n'ai jamais appelé les jeunes à manifester" Le Point.fr

L'ex-candidate socialiste à l'élection présidentielle Ségolène Royal a affirmé, mercredi, n'avoir jamais appelé les lycéens à manifester contre les retraites, accusant ses détracteurs d'avoir déformé ses propos. Toute la journée, ministres et responsables de l'UMP ont fustigé les propos jugés "irresponsables" tenus la veille par la présidente de la région Poitou-Charentes.

Invitée mardi soir dans le journal de TF1, Ségolène Royal a demandé aux jeunes de "descendre dans la rue, mais de façon très pacifique", avant de se reprendre : "J'ai dit que s'ils redescendaient dans la rue, il fallait qu'ils le fassent très calmement parce que le pouvoir, sinon, va exploiter le moindre incident pour décrédibiliser ce mouvement." Devant le tollé à droite et la gêne au PS, elle a fait une mise au point mercredi sur France Info.

"Je n'ai jamais appelé les jeunes à manifester dans la rue et je trouve scandaleux la façon dont mes propos - on voit bien les raisons de déformation et d'instrumentalisation de mes propos -, mais j'ai dit au contraire, j'ai appelé à la prudence", a-t-elle déclaré. Fait nouveau dans le combat mené contre la réforme gouvernementale, des dizaines de milliers de lycéens et d'étudiants se sont mêlés aux salariés lors des manifestations de la journée d'action de mardi.

"Manipulation"

Quelques incidents ont eu lieu en marge des défilés, et d'autres se sont produits mercredi dans des lycées. Du secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, au Premier ministre François Fillon en passant par les ministres du Travail et de la Justice Éric Woerth et Michèle Alliot-Marie, les leaders de droite ont dénoncé les propos de Ségolène Royal.

Lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, a demandé à son homologue socialiste, Jean-Marc Ayrault, de désavouer les propos de l'ancienne candidate socialiste à l'élection présidentielle. "Le Parti socialiste n'instrumentalise personne, il respecte les organisations syndicales qui décident des manifestations", a répondu Jean-Marc Ayrault. Dans un entretien à paraître jeudi dans Le Figaro, le maire de Nantes déclare que Ségolène Royal a "appelé (les jeunes) au calme. C'est la façon dont nous sommes gouvernés qui conduit à l'opposition."

À l'Assemblée, François Fillon a noté que la question d'inciter les jeunes à manifester "faisait débat dans (les) rangs" du Parti socialiste. "C'est votre responsabilité, vous êtes face à l'histoire et vous verrez que les Français feront le moment venu le jugement entre ceux qui ont assumé leurs responsabilités et ceux qui les ont fuies en faisant preuve de démagogie", a-t-il dit. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, en a appelé à la responsabilité des leaders d'opinion. "À la réponse de la police et de la justice doit s'ajouter la responsabilité politique et j'invite chacun des responsables publics à ne pas mélanger les genres", a-t-il dit. "Nous ne tolérerons aucune violence, aucune agression et nous ne tolérerons aucune manipulation."

Annie39 Jeu 14 Oct - 17:03

les collégiens et les lycéens ne se sont pas mêlés aux manifestations organisées par les syndicats, ils ont fait leurs défilés avec aucune organisation, ils sont descendus dans la rue comme le leur avait demandé madame Royal et ils n'ont pas tous, loin de là, été pacifiques.
Qui va payer les dégats que ces pauvres petits cons ont faits ? ce devrait être leurs parents mais non, les mairies vont devoir remplacer les poubelles et ça augmentera nos impôts locaux

Personnellement, je conseille à tous les maires d'envoyer la facture à la dame du Poitou

charly Jeu 14 Oct - 17:45

Moi je préfère la dame de Haute-Savoie.

fantomedelopera Ven 15 Oct - 1:52

Ironique, partiale et souvent injuste, cette chronique du directeur délégué de la rédaction du Point est à consommer avec modération...

Au soir de chaque manifestation, c'est une coutume de s'amuser de l'écart abyssal existant entre les chiffres venus de sources syndicales ou policières. Médiatiquement, c'est toujours le chiffre syndical qui l'emporte. Normal. Qui peut faire confiance à la police, forcément vendue au pouvoir en place ? Au milieu des cortèges, donc, les centrales syndicales s'entendent sur le bon chiffre du jour. Et ce chiffre est pieusement repris, répété et retenu par tous, au point de devenir officiel. L'essentiel est qu'il soit fort, symbolique, mythique et il n'y manque jamais. 3 millions, qui dit mieux ? 3,5 millions ? Va pour 3,5 millions. Ainsi vont les enchères, promptement gravées au panthéon des luttes sociales et dans la rubrique idoine du livre des records.

On en était là quand de sombres gêneurs sont venus mettre leur sale petit nez dans ces baudruches statistiques. Mardi dernier, France Soir fait venir un institut espagnol spécialisé dans le comptage, le site Mediapart envoie sur le pavé des journalistes armés de clics-clics. L'AFP ici, France Bleue là se mettent à compter. Leurs résultats se recoupent tous : partout où ils ont oeuvré, ces enquêteurs-compteurs ont relevé des chiffres inférieurs à ceux de la police. À la louche, 80.000 à Paris quand les syndicats en annoncent 330.000. 20.000 à Marseille pour 230.000 de source syndicale. À les croire, la manifestation à 3,5 millions se dégonflerait au million.

On ne dira jamais assez le mal qu'il faut penser de ces trouble-manifestations qui gâchent le jeu social et détruisent le trompe-l'oeil syndical. Ce sont des irresponsables qui ne respectent rien. Des briseurs de rêves de grandeur. La France a besoin de grands-messes, de grands mouvements, de grandes foules pour se défouler à la hauteur des iniques réformes gouvernementales. C'est désespérer un pays que de le doucher ainsi. Mais ces pisse-froid du chiffre, saboteurs de liesse contestataire, ne l'emporteront pas si facilement. Un homme averti en valant deux, les manifestants seront demain sept millions. Very Happy

Annie39 Ven 15 Oct - 8:39

Aubry demande à Sarkozy la suspension du débat sur les retraites

La patronne du PS a appelé jeudi sur France 2 le président de la République à tout "remettre à plat" dans ce dossier.

http://lci.tf1.fr/politique/2010-10/retraites-aubry-demande-a-sarkozy-la-suspension-du-debat-6098814.html

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mais puisqu'elle a dit qu'en 2012 "quand la gauche serait au gouvernement", la retraite serait remise à 60 ans, de quoi a t elle si peur ?

Annie39 Ven 15 Oct - 8:56

Le mouvement contre la réforme des retraites prend de l'ampleur. Les syndicats ont décidé une nouvelle journée d'action mardi prochain, après celle programmée samedi. De quoi mettre les sénateurs UMP sous pression. Gérard Longuet, leur président de groupe, répond aux questions du Point.fr.

Le Point.fr : Est-on réellement arrivé au bout des concessions possibles sur la réforme des retraites ?

Gérard Longuet : Totalement. L'objectif, c'est de sauver le régime par répartition en rétablissant son équilibre financier. Pour cela, il faut dégager 43 milliards d'économies d'ici 2018. Tout ce qui a été examiné au Parlement s'efforce peu ou prou de respecter cet objectif. Nous nous sommes tout de même battus pour la retraite des chômeurs de longue durée, nous sommes intervenus sur la retraite des parents d'enfants handicapés, sur celle des mères de trois enfants et plus. Nous allons aussi compléter ce qu'a fait l'Assemblée nationale sur la pénibilité.

Le Parti socialiste vous reproche de mener une réforme purement comptable et "injuste" parce qu'elle joue uniquement sur les bornes d'âge (62 et 67 ans). Il propose d'allonger la durée de cotisation tout en laissant le choix de l'âge de départ à la retraite...

C'est exactement le contraire : la proposition socialiste est d'une hypocrisie totale. Les socialistes disent qu'ils veulent maintenir la retraite à 60 ans, mais comme ils sont un tout petit peu réalistes, ils précisent que cela ne permettra pas d'avoir une retraite à taux plein. Dans ce système, les seuls qui pourront s'arrêter à 60 ans, ce sont ceux dont les revenus sont suffisants pour épargner et se payer une retraite complémentaire. Les autres s'apercevront que leur retraite diminue. Nécessairement, ils se retourneront vers la collectivité pour leur retraite. C'est le contribuable qui paiera via le Fonds de solidarité vieillesse.

La contestation monte dans le pays, ne craignez-vous pas un scénario similaire à celui du Contrat nouvelle embauche (CPE) pour cette réforme ?

À l'époque du CPE nous avions une majorité incertaine. Les uns soutenaient l'initiative du Premier ministre Dominique de Villepin, les autres considéraient que l'instauration du CPE ne servait qu'à construire la gloire personnelle du chef du gouvernement en exercice. Aujourd'hui, j'ai le sentiment qu'on est dans un schéma comparable à celui de la réforme des retraites de 2003 et celle des régimes spéciaux de 2007 : il y a des journées de grève et de manifestations mais pas de paralysie du pays. Loin de là. Le caractère progressif et éloigné de la réforme l'emportera sur les inconvénients à court terme d'une crise sociale.

Les raffineries françaises sont tout de même paralysées...

Les raffineries sont bloquées mais ce qui importe, c'est que le pétrole soit dans les pompes. Or elles ne sont pas nécessairement alimentées par les raffineries françaises en grève. Par exemple, la Corse est alimentée alors que la grève de Fos devrait la priver.

La majorité accuse l'opposition d'appeler la jeunesse à manifester et la juge "irresponsable". Cela veut-il dire que les jeunes n'ont pas le droit de s'engager pour défendre leurs convictions ?

Les jeunes ont parfaitement le droit de manifester, mais pas forcément pendant les heures de cours. Que des jeunes manifestent pour défendre leurs valeurs, je trouve ça très normal. Qu'ils manifestent sur un sujet dont la technicité leur échappe très largement, je suis plus étonné. Que les socialistes, comme Mme Royal, incitent les jeunes à manifester à l'heure des cours contre une réforme dont le principal acquis sera de ne pas leur faire payer la dette de leurs parents me paraît invraisemblable ! D'autant que mettre les gens à la retraite n'a jamais réglé le problème du chômage des jeunes. Les pays qui ont le taux de chômage le plus faible sont les pays dans lesquels la durée du travail annuelle en heures, l'âge d'entrée et de sortie du travail sont le plus largement en faveur du travail. Le marché du travail n'est pas un gâteau qui se partage.

Qu'attendez vous du remaniement gouvernemental à venir ?

Un nouveau partage des rôles entre le président-candidat et le gouvernement. Avec plus de liberté pour le président pour l'international et sa propre démarche de candidat, et plus d'engagement du gouvernement dans la gestion des réformes à venir. La leçon que je tire du quinquennat, c'est que le président doit prendre du recul sur le quotidien.

Quel pourrait être votre rôle dans ce nouveau partage des responsabilités ?

Je ne parle pas de moi, c'est une question d'éducation.

Que pensez-vous de la remise en cause annoncée du bouclier fiscal ?

Le bouclier fiscal ne pose pas de problème en période de croissance, mais il a un inconvénient majeur en période de croissance molle. Il ne permet pas de partager le fardeau des efforts à fournir. Il était donc devenu un boulet politique. Les classes moyennes sont prises entre ceux qui ne payent pas d'impôts et ceux qui sont protégés par le bouclier. Le bouclier, c'est un problème droite/droite : c'est la droite très riche contre la droite moyenne. En 2008, nous n'avons pas mesuré toutes les conséquences de la faible croissance.

Sylvette Jeu 21 Oct - 9:31

Recu a l'instant au sujet de la proposition de loi qui visait les Francais residant a l'etranger: La retention de leur nationalite les aurait oblige a payer des impots en France.

Chères Lectrices, Chers Lecteurs,

Madame, Monsieur,

Comme nous vous en avions informé la semaine dernière, un amendement devait être discuté à l’Assemblée nationale pour proposer une imposition des « Français qui travaillent à l’étranger ».

Spoiler:

Une chose est certaine si cette loi passe finalement, un grand nombre de Francais seront penalises au point ou l'expatriation n'aura plus aucun interet financier (qui il faut le dire aide parfois a supporter l'eloignement justement et certains problemes qui y sont lies) et resteront en France a chercher du travail. S'ils n'en trouvent pas, je ne vois pas vraiment ou est le benefice pour les caisses gouvernementales.

Il y a deja l'exemple ici, ou une grande societe francaise dont je tairais le nom, qui n'emploie pas que des expatries francais, certains sont Australiens, Britanniques, etc... surprenant, non? Je ne peux pas croire qu'il n'y ait pas de Francais qui aient les memes capacites professionnelles alors la raison se trouve ailleurs...

charly Jeu 21 Oct - 10:35

Bonjour Sylvette

L'impôt doit être payé dans le pays où on travaille,et où se trouve
le siège social de la Société qui vous emploie.

Un point c'est tout! Rolling Eyes

Annie39 Jeu 21 Oct - 16:41

donc ils vont devoir payer deux fois des impôts, une fois où ils vivent et une fois où ils ne vivent pas

je vous le dis moi, un jour on devra payer un impôt sur l'air que nous respirons Shocked

Annie39 Jeu 21 Oct - 17:07

Le chef de l'Etat a jugé jeudi «scandaleuses» les violences survenues en France en marge des manifestations et a accusé les grévistes qui bloquent les dépôts d'essence de «prendre en otage» le pays.

Nicolas Sarkozy enfonce le clou. En marge d'un déplacement en Eure-et-Loir, le chef de l'Etat s'en est pris jeudi aux «casseurs» à l'origine des incidents qui émaillent les manifestations contre la réforme des retraites en France. Alors que les grèves, les blocages et la mobilisation lycéenne se poursuivent jeudi à travers l'Hexagone, le président de la République a notamment dénoncé sur un ton martial les violences qui ont agité le centre de Lyon au début de la semaine.

«J'ai vu les images de Lyon, c'est scandaleux. C'est pas les casseurs qui auront le dernier mot dans une démocratie, dans une République», a lancé Nicolas Sarkozy lors d'une table ronde à Bonneval, sous les applaudissements du public. «Ce n'est pas acceptable, ils seront arrêtés, retrouvés et punis, à Lyon comme ailleurs, sans aucune faiblesse. Parce que dans notre démocratie, il y a des tas de moyens de s'exprimer, mais la violence la plus lâche, la plus gratuite, ça, ça n'est pas acceptable», a-t-il martelé.

Depuis lundi, le centre de Lyon est le théâtre d'affrontements violents entre groupes de jeunes et forces de l'ordre. Alors que 35 personnes ont été interpellées mercredi et 85 mardi, quelques incidents ont de nouveau éclaté jeudi après-midi dans le centre-ville. 29 personnes ont été interpellées, a indiqué à la mi-journée la préfecture, qui recense également «un véhicule retourné» dans l'agglomération.

«Réforme incontournable»

Sur un ton ferme, le président a également dénoncé les blocages qui perturbent le pays. «On n'a pas le droit de prendre en otage des gens qui n'y sont pour rien», a vitupéré Nicolas Sarkozy. Et le président d'insister : «En prenant en otage l'économie, les entreprises et la vie quotidienne des Français, on va détruire des emplois. L'entreprise qui n'aura plus de fioul, qui n'aura plus de bitume alors qu'elle travaille dans les travaux publics, qui ne pourra plus avoir ses livraisons, elle va fermer. Et c'est encore une fois les petits qui vont trinquer pour les autres!». «On ne peut pas être le seul pays au monde où, quand il y a une réforme, une minorité veut bloquer les autres. Ce n'est pas possible, ce n'est pas ça la démocratie», a-t-il encore affirmé.

Sur le fond, le chef de l'Etat a une nouvelle fois défendu son projet de loi, évoquant une réforme incontournable. «Je ne serai pas celui qui laissera aux jeunes la dette accumulée de ma génération, qui n'aurait pas eu le courage de dire la vérité et de faire les réformes dont on a besoin», a-t-il assuré.

charly Jeu 21 Oct - 17:23

Annie39 a écrit:donc ils vont devoir payer deux fois des impôts, une fois où ils vivent et une fois où ils ne vivent pas

je vous le dis moi, un jour on devra payer un impôt sur l'air que nous respirons

Et sur celui que nous éjectons!gaffe au CO2 Shocked

Il faut prendre domicile en Belgique,pas de double imposition ni d'impôt
sur la fortune. Laughing

Annie39 Jeu 21 Oct - 17:50

charly a écrit:
Annie39 a écrit:donc ils vont devoir payer deux fois des impôts, une fois où ils vivent et une fois où ils ne vivent pas

je vous le dis moi, un jour on devra payer un impôt sur l'air que nous respirons

Et sur celui que nous éjectons!gaffe au CO2
Il faut prendre domicile en Belgique,pas de double imposition ni d'impôt
sur la fortune.

ah

on ne devra plus manger de faillots ni de camembert Very Happy

charly Jeu 21 Oct - 18:08

Le Camembert c'est bon,çà fait de l'os Smile

Mais tu auras de bonnes frites avec les moules ou un steak,de
la potée Liégeoise,du waterzoï à la gantoise,etc...
Pour le moment c'est la chasse,ils vont nous vendre du gibier des
pays de l'est!
Le nôtre est exporté.C'est khon hein? Very Happy

Mais je m'en fiche,je ne mange pas de gibier. Smile

Annie39 Jeu 21 Oct - 19:39

moi non plus, pas de gibier

en plus celui des pays de l'Est c'est comme leurs champignons, ils sont iradiés alors ils peuvent se les garder Twisted Evil

charly Jeu 21 Oct - 21:15

Annie39 a écrit:moi non plus, pas de gibier

en plus celui des pays de l'Est c'est comme leurs champignons, ils sont iradiés alors ils peuvent se les garder

De la biche à la tchernovoise? Very Happy

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