l'immigration
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l'immigration
La N-VA dépose des propositions de loi pour rendre la procédure d'asile plus stricte
Belga | 26 Octobre 2010 12h51
La N-VA présentera jeudi à la Chambre une série de propositions de loi visant à rendre plus stricte la procédure d'asile. Le parti veut notamment une procédure accélérée pour les demandeurs d'asile qui ont peu de chances d'obtenir le statut. Il s'agit notamment des ressortissants de pays jugés sûrs et de personnes ayant introduit des documents frauduleux ou n'ayant pas collaboré à l'établissement de leur identité.
Cette procédure accélérée prévoirait toujours une enquête, mais la décision tomberait dans un délai de deux semaines. Un éventuel appel ne serait pas suspensif. Pour la députée, Sarah Smeyers, "le problème dans la procédure actuelle est que chaque demandeur s'engage dans une procédure longue, qui peut durer jusqu'à 16 mois". Une situation d'autant plus problématique selon elle que huit demandes sur dix finissent par être rejetées. Par comparaison, la procédure d'asile serait bien plus courte dans d'autres pays européens. Elle serait de 4,5 mois aux Pays-Bas, selon Mme Smeyers. Theo Franken, un autre élu de la N-VA, estime que la procédure devrait être réservée aux demandeurs de bonne foi. "De cette manière, on pourrait libérer juqu'à la moitié des places dans les centres d'accueil", selon le député, qui estime que la crise actuelle des places d'accueil est causée par une législation belge beaucoup trop laxiste. (LEE)
Belga | 26 Octobre 2010 12h51
La N-VA présentera jeudi à la Chambre une série de propositions de loi visant à rendre plus stricte la procédure d'asile. Le parti veut notamment une procédure accélérée pour les demandeurs d'asile qui ont peu de chances d'obtenir le statut. Il s'agit notamment des ressortissants de pays jugés sûrs et de personnes ayant introduit des documents frauduleux ou n'ayant pas collaboré à l'établissement de leur identité.
Cette procédure accélérée prévoirait toujours une enquête, mais la décision tomberait dans un délai de deux semaines. Un éventuel appel ne serait pas suspensif. Pour la députée, Sarah Smeyers, "le problème dans la procédure actuelle est que chaque demandeur s'engage dans une procédure longue, qui peut durer jusqu'à 16 mois". Une situation d'autant plus problématique selon elle que huit demandes sur dix finissent par être rejetées. Par comparaison, la procédure d'asile serait bien plus courte dans d'autres pays européens. Elle serait de 4,5 mois aux Pays-Bas, selon Mme Smeyers. Theo Franken, un autre élu de la N-VA, estime que la procédure devrait être réservée aux demandeurs de bonne foi. "De cette manière, on pourrait libérer juqu'à la moitié des places dans les centres d'accueil", selon le député, qui estime que la crise actuelle des places d'accueil est causée par une législation belge beaucoup trop laxiste. (LEE)
JACKLELOUP- Messages : 459
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Re: l'immigration
ah bon, et Bruxelles nous fait un kk parce que nous avons renvoyé les Rooms !!
Annie39- Messages : 755
Date d'inscription : 26/09/2010
Re: l'immigration
L'Allemagne met au ban les mariages forcés
Afp | 27 Octobre 2010 13h43
L'Allemagne a décidé mercredi de renforcer sa lutte contre les mariages forcés et le refus de s'intégrer de certains étrangers, alors que le débat sur l'immigration bat son plein.
Le Conseil des ministres a adopté un projet de loi qui prévoit notamment de faire du mariage forcé une infraction en tant que telle, inscrite dans le code pénal et passible d'une peine allant jusqu'à cinq ans de prison.
Jusqu'ici, ce genre de pratique entrait dans le registre des délits dits de coercition grave. La sentence pouvait être aussi lourde.
Le mariage forcé "va devenir une infraction en soi afin de montrer encore plus clairement à quel point c'est un tort punissable", a souligné le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière.
Aucune donnée fiable n'existe sur ce phénomène mais l'association d'aide Terre des femmes estime à un millier le nombre de mariages forcés chaque année en Allemagne.
Le pays a été secoué ces dernières années par plusieurs affaires dramatiques de jeunes filles mariées sans leur consentement. Au printemps, une adolescente kurde de Berlin avait été "vendue" par ses parents à son futur époux.
"Nous nous élevons ainsi contre la fausse croyance selon laquelle il s'agit là d'une tradition pour le moins tolérable de temps anciens ou d'autres cultures", a ajouté le ministre.
Le projet de loi, qui devra encore être adopté par les députés, doit également permettre aux jeunes filles mariées de force à l'étranger de revenir plus facilement en Allemagne.
Des mesures sont également prévues pour lutter contre les mariages fictifs qui permettent souvent à l'un des deux époux d'obtenir un droit de séjour en Allemagne.
Les organisations qui viennent en aide aux victimes de ces pratiques ont salué ce projet inscrit dans le contrat de coalition entre les conservateurs des Unions chrétiennes (CDU/CSU) et des libéraux du FDP, signé il y a un an.
"Les jeunes filles menacées d'être mariées de force pourront dire à leurs parents: 'ce que vous faites est interdit et vous pouvez aller en prison pour cela", expliquait en juin à l'AFP Sybille Schreiber, de Terre des femmes.
Le gouvernement d'Angela Merkel entend également sanctionner les immigrés qui refusent de s'intégrer, en conditionnant par exemple la prolongation d'un titre de séjour à la participation à un cours dit d'intégration.
De telles mesures existent déjà et les sanctions ne seront pas renforcées mais le projet de loi s'avère "une mise au point", selon la ministre de la Justice, Sabine Leutheusser-Schnarrenberger.
Depuis cinq ans, les immigrés se voient en effet dispenser 600 heures de cours de langue et 45 heures de connaissance de l'Allemagne. Dans certains cas, notamment pour ceux arrivés depuis 2005, les cours sont obligatoires.
Quelque 154.000 personnes suivent ces cours, selon les chiffres du gouvernement, mais une personne sur les cinq pour qui ces cours sont obligatoires ne s'y rend pas.
Selon le ministre, 10% à 15% des immigrés vivants en Allemagne refusent de s'intégrer.
Le débat sur l'intégration des 7,3 millions étrangers -- 8,9% de la population-- a pris une tournure polémique depuis la publication fin août d'un pamphlet anti-musulmans par un haut responsable de la banque centrale allemande, Thilo Sarrazin, qui a depuis démissionné.
Dans ce brûlot, gros succès de librairie, Thilo Sarrazin dénonce notamment le déclin de l'Allemagne qu'il voit "s'abrutir" sous le poids des immigrés musulmans.
L'Allemagne compte quelque 4 millions de musulmans. Plus de la moitié des Allemands
Afp | 27 Octobre 2010 13h43
L'Allemagne a décidé mercredi de renforcer sa lutte contre les mariages forcés et le refus de s'intégrer de certains étrangers, alors que le débat sur l'immigration bat son plein.
Le Conseil des ministres a adopté un projet de loi qui prévoit notamment de faire du mariage forcé une infraction en tant que telle, inscrite dans le code pénal et passible d'une peine allant jusqu'à cinq ans de prison.
Jusqu'ici, ce genre de pratique entrait dans le registre des délits dits de coercition grave. La sentence pouvait être aussi lourde.
Le mariage forcé "va devenir une infraction en soi afin de montrer encore plus clairement à quel point c'est un tort punissable", a souligné le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière.
Aucune donnée fiable n'existe sur ce phénomène mais l'association d'aide Terre des femmes estime à un millier le nombre de mariages forcés chaque année en Allemagne.
Le pays a été secoué ces dernières années par plusieurs affaires dramatiques de jeunes filles mariées sans leur consentement. Au printemps, une adolescente kurde de Berlin avait été "vendue" par ses parents à son futur époux.
"Nous nous élevons ainsi contre la fausse croyance selon laquelle il s'agit là d'une tradition pour le moins tolérable de temps anciens ou d'autres cultures", a ajouté le ministre.
Le projet de loi, qui devra encore être adopté par les députés, doit également permettre aux jeunes filles mariées de force à l'étranger de revenir plus facilement en Allemagne.
Des mesures sont également prévues pour lutter contre les mariages fictifs qui permettent souvent à l'un des deux époux d'obtenir un droit de séjour en Allemagne.
Les organisations qui viennent en aide aux victimes de ces pratiques ont salué ce projet inscrit dans le contrat de coalition entre les conservateurs des Unions chrétiennes (CDU/CSU) et des libéraux du FDP, signé il y a un an.
"Les jeunes filles menacées d'être mariées de force pourront dire à leurs parents: 'ce que vous faites est interdit et vous pouvez aller en prison pour cela", expliquait en juin à l'AFP Sybille Schreiber, de Terre des femmes.
Le gouvernement d'Angela Merkel entend également sanctionner les immigrés qui refusent de s'intégrer, en conditionnant par exemple la prolongation d'un titre de séjour à la participation à un cours dit d'intégration.
De telles mesures existent déjà et les sanctions ne seront pas renforcées mais le projet de loi s'avère "une mise au point", selon la ministre de la Justice, Sabine Leutheusser-Schnarrenberger.
Depuis cinq ans, les immigrés se voient en effet dispenser 600 heures de cours de langue et 45 heures de connaissance de l'Allemagne. Dans certains cas, notamment pour ceux arrivés depuis 2005, les cours sont obligatoires.
Quelque 154.000 personnes suivent ces cours, selon les chiffres du gouvernement, mais une personne sur les cinq pour qui ces cours sont obligatoires ne s'y rend pas.
Selon le ministre, 10% à 15% des immigrés vivants en Allemagne refusent de s'intégrer.
Le débat sur l'intégration des 7,3 millions étrangers -- 8,9% de la population-- a pris une tournure polémique depuis la publication fin août d'un pamphlet anti-musulmans par un haut responsable de la banque centrale allemande, Thilo Sarrazin, qui a depuis démissionné.
Dans ce brûlot, gros succès de librairie, Thilo Sarrazin dénonce notamment le déclin de l'Allemagne qu'il voit "s'abrutir" sous le poids des immigrés musulmans.
L'Allemagne compte quelque 4 millions de musulmans. Plus de la moitié des Allemands
JACKLELOUP- Messages : 459
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Re: l'immigration
20.000: le nombre de demandeurs d'asile a doublé en trois ans
Deux spécialistes analyseront la situation et répondront à vos questions dans l'émission RTL+ qui sera retransmise en direct sur RTLinfo. Au total, 20.000 personnes seront venues tenter leur chance en Belgique (deux fois plus qu’en 2007) au cours de cette année.
29 Octobre 2010 12h04
Les demandeurs d’asile sont nombreux à vivre dans la rue en Belgique. Actuellement, on en dénombre entre 6000 et 8000. Maad, un Irakien de 23 ans qui a fui son pays, est arrivé il y a un mois et s’est présenté à l’Office des Etrangers. Aujourd'hui, il vit toujours dans un squat. "Ils ont pris mes empreintes et m’ont renvoyé à la rue, sans plus. Mon premier entretien est prévu dans un mois et demi. Mon premier entretien ! Ils ne savent même pas comment je suis venu ni pourquoi", a-t-il témoigné au micro de Mathieu Col pour RTL-TVI.
Une prise en charge des CPAS pour les demandeurs d'asile
Mercredi, le Comité ministériel restreint a annoncé la création de 2000 places supplémentaires pour les demandeurs d'asile, mais ce n’est pas assez, compte tenu du fait que cette année, au total, 20.000 personnes seront venues tenter leur chance en Belgique (deux fois plus qu’en 2007). L’asbl Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Etrangers (CIRE) demande la mise en place d’un plan de répartition, qui garantirait aux demandeurs d’asile arrivés depuis un an une prise en charge par les CPAS. "Ils ne veulent pas car ils disent que cela va créer un appel d’air. Mais on ne demande pas que le CPAS accueille les gens qui arrivent, on demande qu’au bout d’un an de procédure d’asile et d’accueil matériel les gens les gens passent à charge des CPAS", explique Fred Mawet, directrice du CIRE.
Quelles solutions?
Quelles sont les solutions qui permettraient de sortir de la crise de l’accueil ? Que devrait faire le gouvernement dans l’immédiat pour que des demandeurs d’asile ne se retrouvent pas à la rue à l’approche de l’hiver ? Peut-on obtenir l'asile si l'on provient d'un pays considéré comme sûr ? La Belgique compte 4 fois plus de demandes d'asile que la moyenne européenne, est-elle trop laxiste ?
Frédéric Sacré abordera ces questions en compagnie de ses invités dès 12h40 sur RTL-TVI. Si le sujet vous interpelle, vous pouvez profiter de l’espace commentaires ci-dessous afin de nous faire part de vos questions ou de vos réactions. Certaines d’entre-elles seront relayées à l’antenne par le présentateur.
Deux spécialistes analyseront la situation et répondront à vos questions dans l'émission RTL+ qui sera retransmise en direct sur RTLinfo. Au total, 20.000 personnes seront venues tenter leur chance en Belgique (deux fois plus qu’en 2007) au cours de cette année.
29 Octobre 2010 12h04
Les demandeurs d’asile sont nombreux à vivre dans la rue en Belgique. Actuellement, on en dénombre entre 6000 et 8000. Maad, un Irakien de 23 ans qui a fui son pays, est arrivé il y a un mois et s’est présenté à l’Office des Etrangers. Aujourd'hui, il vit toujours dans un squat. "Ils ont pris mes empreintes et m’ont renvoyé à la rue, sans plus. Mon premier entretien est prévu dans un mois et demi. Mon premier entretien ! Ils ne savent même pas comment je suis venu ni pourquoi", a-t-il témoigné au micro de Mathieu Col pour RTL-TVI.
Une prise en charge des CPAS pour les demandeurs d'asile
Mercredi, le Comité ministériel restreint a annoncé la création de 2000 places supplémentaires pour les demandeurs d'asile, mais ce n’est pas assez, compte tenu du fait que cette année, au total, 20.000 personnes seront venues tenter leur chance en Belgique (deux fois plus qu’en 2007). L’asbl Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Etrangers (CIRE) demande la mise en place d’un plan de répartition, qui garantirait aux demandeurs d’asile arrivés depuis un an une prise en charge par les CPAS. "Ils ne veulent pas car ils disent que cela va créer un appel d’air. Mais on ne demande pas que le CPAS accueille les gens qui arrivent, on demande qu’au bout d’un an de procédure d’asile et d’accueil matériel les gens les gens passent à charge des CPAS", explique Fred Mawet, directrice du CIRE.
Quelles solutions?
Quelles sont les solutions qui permettraient de sortir de la crise de l’accueil ? Que devrait faire le gouvernement dans l’immédiat pour que des demandeurs d’asile ne se retrouvent pas à la rue à l’approche de l’hiver ? Peut-on obtenir l'asile si l'on provient d'un pays considéré comme sûr ? La Belgique compte 4 fois plus de demandes d'asile que la moyenne européenne, est-elle trop laxiste ?
Frédéric Sacré abordera ces questions en compagnie de ses invités dès 12h40 sur RTL-TVI. Si le sujet vous interpelle, vous pouvez profiter de l’espace commentaires ci-dessous afin de nous faire part de vos questions ou de vos réactions. Certaines d’entre-elles seront relayées à l’antenne par le présentateur.
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Re: l'immigration
Les mesures dans la périphérie sont aussi des barrières migratoires, dit Charles Picqué
Belga | 31 Octobre 2010 15h23
Le ministre-président bruxellois Charles Picqué a indiqué s'être entendu signifier que, par-delà la volonté de mettre fin à la francisation, les mesures prises au nord du pays en vue de préserver le caractère flamand de la périphérie visent à rendre Bruxelles seule responsable de la gestion des flux migratoires dans la région.
Le Comité du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme vient de dénoncer une série de restrictions linguistiques imposées dans certaines communes flamandes. Le ministre-président bruxellois Charles Picqué y voit la confirmation que la Flandre est occupée à "se racrapoter". Interrogé par RTL-TVI, le chef du gouvernement de la Région-capitale a expliqué que ces mesures visaient à contrer un phénomène plus récent, celui de l'arrivée en périphérie de citoyens immigrés ou d'origine immigrée. "On ne veut plus que des francophones imposent le français dans la périphérie et donc on a pris des mesures visant des Belges de souche, mais parce que maintenant il en est d'autres qui arrivent, on fait barrage aux flux migratoires de sorte que Bruxelles se retrouve seule à devoir les gérer", a-t-il dit en substance. Selon M. Picqué, ce point de vue lui aurait été confirmé lors des dernières discussions institutionnelles. (OCH)
Belga | 31 Octobre 2010 15h23
Le ministre-président bruxellois Charles Picqué a indiqué s'être entendu signifier que, par-delà la volonté de mettre fin à la francisation, les mesures prises au nord du pays en vue de préserver le caractère flamand de la périphérie visent à rendre Bruxelles seule responsable de la gestion des flux migratoires dans la région.
Le Comité du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme vient de dénoncer une série de restrictions linguistiques imposées dans certaines communes flamandes. Le ministre-président bruxellois Charles Picqué y voit la confirmation que la Flandre est occupée à "se racrapoter". Interrogé par RTL-TVI, le chef du gouvernement de la Région-capitale a expliqué que ces mesures visaient à contrer un phénomène plus récent, celui de l'arrivée en périphérie de citoyens immigrés ou d'origine immigrée. "On ne veut plus que des francophones imposent le français dans la périphérie et donc on a pris des mesures visant des Belges de souche, mais parce que maintenant il en est d'autres qui arrivent, on fait barrage aux flux migratoires de sorte que Bruxelles se retrouve seule à devoir les gérer", a-t-il dit en substance. Selon M. Picqué, ce point de vue lui aurait été confirmé lors des dernières discussions institutionnelles. (OCH)
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Re: l'immigration
Leterme: un immigré doit s'adapter au milieu belge
Le Premier ministre en affaires courantes a répondu aux questions de Pascal Vrebos, ce matin sur Bel RTL.
02 Novembre 2010 08h56
Le premier ministre Yves Leterme rencontre mardi la chancelière allemande Angela Merkel à Bruxelles. Cette dernière avait indiqué récemment que le modèle multiculturel avait complètement échoué. "Mme Merkel a raison, en ce sens que les politiques d'intégration n'ont pas toujours eu les effets bénéfiques qu'on attendait d'elles", a indiqué mardi Yves Leterme sur Bel RTL. La loi sur l'acquisition de la nationalité a fait l'objet de projets de texte de révision sous la précédente législature. On y met "l'accent, beaucoup plus que par le passé, sur la nécessité de s'intégrer, d'apprendre la langue, de s'accommoder des habitudes de la région où on veut aller s'établir", a souligné M. Leterme. Selon le premier ministre, "quelqu'un qui vient ici pour des raisons, disons honorables, il faut qu'il soit accueilli, mais il faut qu'il s'adapte aussi au milieu belge, à la commune dans laquelle il habite, au tissu social..."
Le Premier ministre en affaires courantes a répondu aux questions de Pascal Vrebos, ce matin sur Bel RTL.
02 Novembre 2010 08h56
Le premier ministre Yves Leterme rencontre mardi la chancelière allemande Angela Merkel à Bruxelles. Cette dernière avait indiqué récemment que le modèle multiculturel avait complètement échoué. "Mme Merkel a raison, en ce sens que les politiques d'intégration n'ont pas toujours eu les effets bénéfiques qu'on attendait d'elles", a indiqué mardi Yves Leterme sur Bel RTL. La loi sur l'acquisition de la nationalité a fait l'objet de projets de texte de révision sous la précédente législature. On y met "l'accent, beaucoup plus que par le passé, sur la nécessité de s'intégrer, d'apprendre la langue, de s'accommoder des habitudes de la région où on veut aller s'établir", a souligné M. Leterme. Selon le premier ministre, "quelqu'un qui vient ici pour des raisons, disons honorables, il faut qu'il soit accueilli, mais il faut qu'il s'adapte aussi au milieu belge, à la commune dans laquelle il habite, au tissu social..."
JACKLELOUP- Messages : 459
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Re: l'immigration
"La société multiculturelle est un échec"
© photo news
Le premier ministre Yves Leterme rencontre mardi la chancelière allemande Angela Merkel à Bruxelles. Cette dernière avait indiqué récemment que le modèle multiculturel avait complètement échoué.
"Mme Merkel a raison, en ce sens que les politiques d'intégration n'ont pas toujours eu les effets bénéfiques qu'on attendait d'elles", a indiqué mardi Yves Leterme sur Bel RTL.
La loi sur l'acquisition de la nationalité a fait l'objet de projets
de texte de révision sous la précédente législature. On y met
"l'accent, beaucoup plus que par le passé, sur la nécessité de s'intégrer, d'apprendre la langue, de s'accommoder des habitudes de la région où on veut aller s'établir", a souligné M. Leterme.
Selon le premier ministre, "quelqu'un qui vient ici pour des
raisons, disons honorables, il faut qu'il soit accueilli, mais il faut
qu'il s'adapte aussi au milieu belge, à la commune dans laquelle il
habite, au tissu social..." (belga)
02/11/10 09h48
Comme papa disait:"chacun chez soi et les vaches seront bien gardées"
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Le premier ministre Yves Leterme rencontre mardi la chancelière allemande Angela Merkel à Bruxelles. Cette dernière avait indiqué récemment que le modèle multiculturel avait complètement échoué.
"Mme Merkel a raison, en ce sens que les politiques d'intégration n'ont pas toujours eu les effets bénéfiques qu'on attendait d'elles", a indiqué mardi Yves Leterme sur Bel RTL.
La loi sur l'acquisition de la nationalité a fait l'objet de projets
de texte de révision sous la précédente législature. On y met
"l'accent, beaucoup plus que par le passé, sur la nécessité de s'intégrer, d'apprendre la langue, de s'accommoder des habitudes de la région où on veut aller s'établir", a souligné M. Leterme.
Selon le premier ministre, "quelqu'un qui vient ici pour des
raisons, disons honorables, il faut qu'il soit accueilli, mais il faut
qu'il s'adapte aussi au milieu belge, à la commune dans laquelle il
habite, au tissu social..." (belga)
02/11/10 09h48
Comme papa disait:"chacun chez soi et les vaches seront bien gardées"
charly- Messages : 799
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Re: l'immigration
N-VA: la politique d'immigration est "désastreuse"
La multiculturalité était au coeur de l'émission Controverse ce dimanche midi sur RTL TVi. Un modèle qui a échoué selon le premier ministre. La politique d'asile et d'immigration est jugée désastreuse par la N-VA. Immigration doit-elle rimer avec intégration ?
07 Novembre 2010 17h10
"La société multiculturelle est un échec, Mme Merkel a raison". C’est ce qu’avait déclaré ce mardi Yves Leterme sur les ondes de Bel RTL, après sa rencontre à Bruxelles avec la chancelière allemande. Selon le premier ministre, les immigrés qui désirent s’installer en Belgique doivent "s'intégrer" et " s'accommoder des habitudes de la région". Une déclaration qui a ranimé le débat sur la multiculturalité.
Ce dimanche midi sur le plateau de Controverse, les invités de Pascal Vrebos ont échangé leurs points de vue sur les problèmes d’intégration. Des opinions parfois très différentes qui reflètent sans conteste l’idéologie personnelle de chacun.
Mayeur vs Modrikamen
Le socialiste Yvan Mayeur s’est opposé au modèle allemand. "Nous avons mené dans notre pays une politique basée sur cette multiculturalité, sur le fait de vivre ensemble. Ce qui nous différencie sans doute d’ailleurs d’Angela Merkel et de son discours", a indiqué le député fédéral (PS).
Mischaël Modrikamen avait lui un avis tout à fait différent sur la question. Comme à son habitude, le président du Parti populaire n’a pas mâché ses mots. "Un migrant lorsqu’il arrive, il sait qu’il vient dans un pays qui a une culture et des règles. Il faut exiger que ce migrant respecte ces règles. Et c’est ce que l’on n’a pas demandé. On voit dès lors de plus en plus cette nouvelle forme d’immigration qui réclame l’application de leurs propres valeurs et normes". Des propos que certains francophones ont qualifiés d’"extrémistes" et basés sur une "stratégie de la peur".
Consensus en Flandre: besoin d'être plus strict
Pour les Flamands, immigration doit rimer avec intégration. Selon la N-VA, la politique d’immigration est tout simplement "désastreuse". Theo Francken, député N-VA, a souligné que l’intégration est "un processus difficile". Et il a affirmé qu’il existe depuis plusieurs années un consensus politique au nord du pays sur la nécessité d’être plus strict en matière d'immigration. "Je ne reproche rien aux immigrés. Mais je demande que quand ils viennent ici, qu’ils s’adaptent. C’est la position en Flandre. Le gouvernement flamand subsidie des cours d’intégration", a renchéri Eric Van Rompuy, député fédéral (CD&V).
Plus de moyens
Cette politique de citoyenneté active menée en Flandre pourrait être source d’inspiration. "Je suis d’accord avec cet aspect-là des choses. Je trouve que la Flandre, en dehors des aspects communautaires, sur la stratégie de la diversité et les politiques d’insertion, a une politique efficace, notamment d’accueil beaucoup plus personnalisé avec des moyens plus importants sur les primo arrivants", a souligné Joëlle Milquet, ministre de l’égalité des chances, chargée de la politique d’asile et d’immigration (cdh).
Dès lundi, les Assises de l’Interculturalité se pencheront justement en autres sur le besoin d’un effort financier supplémentaire pour une politique d’intégration plus efficace, notamment à Bruxelles.
La multiculturalité était au coeur de l'émission Controverse ce dimanche midi sur RTL TVi. Un modèle qui a échoué selon le premier ministre. La politique d'asile et d'immigration est jugée désastreuse par la N-VA. Immigration doit-elle rimer avec intégration ?
07 Novembre 2010 17h10
"La société multiculturelle est un échec, Mme Merkel a raison". C’est ce qu’avait déclaré ce mardi Yves Leterme sur les ondes de Bel RTL, après sa rencontre à Bruxelles avec la chancelière allemande. Selon le premier ministre, les immigrés qui désirent s’installer en Belgique doivent "s'intégrer" et " s'accommoder des habitudes de la région". Une déclaration qui a ranimé le débat sur la multiculturalité.
Ce dimanche midi sur le plateau de Controverse, les invités de Pascal Vrebos ont échangé leurs points de vue sur les problèmes d’intégration. Des opinions parfois très différentes qui reflètent sans conteste l’idéologie personnelle de chacun.
Mayeur vs Modrikamen
Le socialiste Yvan Mayeur s’est opposé au modèle allemand. "Nous avons mené dans notre pays une politique basée sur cette multiculturalité, sur le fait de vivre ensemble. Ce qui nous différencie sans doute d’ailleurs d’Angela Merkel et de son discours", a indiqué le député fédéral (PS).
Mischaël Modrikamen avait lui un avis tout à fait différent sur la question. Comme à son habitude, le président du Parti populaire n’a pas mâché ses mots. "Un migrant lorsqu’il arrive, il sait qu’il vient dans un pays qui a une culture et des règles. Il faut exiger que ce migrant respecte ces règles. Et c’est ce que l’on n’a pas demandé. On voit dès lors de plus en plus cette nouvelle forme d’immigration qui réclame l’application de leurs propres valeurs et normes". Des propos que certains francophones ont qualifiés d’"extrémistes" et basés sur une "stratégie de la peur".
Consensus en Flandre: besoin d'être plus strict
Pour les Flamands, immigration doit rimer avec intégration. Selon la N-VA, la politique d’immigration est tout simplement "désastreuse". Theo Francken, député N-VA, a souligné que l’intégration est "un processus difficile". Et il a affirmé qu’il existe depuis plusieurs années un consensus politique au nord du pays sur la nécessité d’être plus strict en matière d'immigration. "Je ne reproche rien aux immigrés. Mais je demande que quand ils viennent ici, qu’ils s’adaptent. C’est la position en Flandre. Le gouvernement flamand subsidie des cours d’intégration", a renchéri Eric Van Rompuy, député fédéral (CD&V).
Plus de moyens
Cette politique de citoyenneté active menée en Flandre pourrait être source d’inspiration. "Je suis d’accord avec cet aspect-là des choses. Je trouve que la Flandre, en dehors des aspects communautaires, sur la stratégie de la diversité et les politiques d’insertion, a une politique efficace, notamment d’accueil beaucoup plus personnalisé avec des moyens plus importants sur les primo arrivants", a souligné Joëlle Milquet, ministre de l’égalité des chances, chargée de la politique d’asile et d’immigration (cdh).
Dès lundi, les Assises de l’Interculturalité se pencheront justement en autres sur le besoin d’un effort financier supplémentaire pour une politique d’intégration plus efficace, notamment à Bruxelles.
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Re: l'immigration
Pour dénoncer les prières de rue, Marine Le Pen fait un parallèle avec l'Occupation
Afp | 11 Décembre 2010 12h14
La candidate à la présidence du FN, Marine Le Pen, a dénoncé vendredi soir à Lyon "les prières de rue" de musulmans en évoquant la Seconde guerre mondiale et en qualifiant ces prières "d'occupation", sans "blindés" ni "soldats", mais d'"occupation tout de même".
"Il y a quinze ans on a eu le voile, il y avait de plus en plus de voiles. Puis il y a eu la burqa, il y a eu de plus en plus de burqa. Et puis il y a eu des prières sur la voie publique (...) maintenant il y a dix ou quinze endroits où de manière régulière un certain nombre de personnes viennent pour accaparer les territoires", a dénoncé la vice-présidente du parti dans un discours de campagne interne, devant 250 à 300 adhérents du FN.
"Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde guerre mondiale, s'il s'agit de parler d'occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c'est une occupation du territoire", a ajouté Marine Le Pen, sous les applaudissements.
"C'est une occupation de pans du territoire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s'applique, c'est une occupation. Certes y'a pas de blindés, y'a pas de soldats, mais c'est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants", a poursuivi Marine Le Pen, qui a l'habitude de qualifier "l'islamisme" de "totalitarisme".
Sur les terres de son rival Bruno Gollnisch, chef de file du FN en Rhône-Alpes, elle a fait une autre allusion à la Seconde guerre mondiale.
Dénonçant les "cures d'austérité" pour "sauver l'euro", elle a déclaré qu'"on aime bien parler de la Seconde guerre mondiale" mais que pour sa part, elle souhaitait parler "de cette guerre-là, de cette guerre économique qui est en train de se mener sous nos yeux, sur notre territoire".
"Si nous ne pouvons plus rien pour les morts d'hier, nous pouvons encore empêcher les souffrances demain, et c'est notre rôle", a-t-elle ajouté, applaudie à tout rompre.
Marine Le Pen avait démarré son discours en affirmant que son passage la veille dans l'émission politique "A vous de juger" (France 2) avait provoqué des "milliers d'adhésions". Bruno Gollnisch a protesté contre le fait de ne pas être invité à cette émission.
Les adhérents du FN votent par courrier jusqu'au 13 janvier pour désigner le successeur de Jean-Marie Le Pen. Le "congrès de succession" aura lieu les 15 et 16 janvier à Tours.
Afp | 11 Décembre 2010 12h14
La candidate à la présidence du FN, Marine Le Pen, a dénoncé vendredi soir à Lyon "les prières de rue" de musulmans en évoquant la Seconde guerre mondiale et en qualifiant ces prières "d'occupation", sans "blindés" ni "soldats", mais d'"occupation tout de même".
"Il y a quinze ans on a eu le voile, il y avait de plus en plus de voiles. Puis il y a eu la burqa, il y a eu de plus en plus de burqa. Et puis il y a eu des prières sur la voie publique (...) maintenant il y a dix ou quinze endroits où de manière régulière un certain nombre de personnes viennent pour accaparer les territoires", a dénoncé la vice-présidente du parti dans un discours de campagne interne, devant 250 à 300 adhérents du FN.
"Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde guerre mondiale, s'il s'agit de parler d'occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c'est une occupation du territoire", a ajouté Marine Le Pen, sous les applaudissements.
"C'est une occupation de pans du territoire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s'applique, c'est une occupation. Certes y'a pas de blindés, y'a pas de soldats, mais c'est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants", a poursuivi Marine Le Pen, qui a l'habitude de qualifier "l'islamisme" de "totalitarisme".
Sur les terres de son rival Bruno Gollnisch, chef de file du FN en Rhône-Alpes, elle a fait une autre allusion à la Seconde guerre mondiale.
Dénonçant les "cures d'austérité" pour "sauver l'euro", elle a déclaré qu'"on aime bien parler de la Seconde guerre mondiale" mais que pour sa part, elle souhaitait parler "de cette guerre-là, de cette guerre économique qui est en train de se mener sous nos yeux, sur notre territoire".
"Si nous ne pouvons plus rien pour les morts d'hier, nous pouvons encore empêcher les souffrances demain, et c'est notre rôle", a-t-elle ajouté, applaudie à tout rompre.
Marine Le Pen avait démarré son discours en affirmant que son passage la veille dans l'émission politique "A vous de juger" (France 2) avait provoqué des "milliers d'adhésions". Bruno Gollnisch a protesté contre le fait de ne pas être invité à cette émission.
Les adhérents du FN votent par courrier jusqu'au 13 janvier pour désigner le successeur de Jean-Marie Le Pen. Le "congrès de succession" aura lieu les 15 et 16 janvier à Tours.
JACKLELOUP- Messages : 459
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Re: l'immigration
je ne l'aime pas, mais elle n'a pas tout à fait tort
Dans Paris, il y a des rues entières où il est impossible de passer aux heures de prières. Dans certaines rues, ils se contentent de trottoir mais dans d'autres, ils utilisent la voie entière
aucune autre religion ne se permet des débordements pareils
personnellement ça me choque, il y a des lieux de culte, je respecte les convictions de chacun mais là NON je ne suis pas d'accord
ils bloquent les rues avec des barrières
le quartier de la goutte d'or à Paris leur appartient totalement
Dans Paris, il y a des rues entières où il est impossible de passer aux heures de prières. Dans certaines rues, ils se contentent de trottoir mais dans d'autres, ils utilisent la voie entière
aucune autre religion ne se permet des débordements pareils
personnellement ça me choque, il y a des lieux de culte, je respecte les convictions de chacun mais là NON je ne suis pas d'accord
ils bloquent les rues avec des barrières
le quartier de la goutte d'or à Paris leur appartient totalement
Annie39- Messages : 755
Date d'inscription : 26/09/2010
Re: l'immigration
Politique d’accueil et d’asile: qu'est-ce qui ne tourne pas rond?
Ce dimanche, l’émission Controverse parlait des politiques d’immigration et d’asile en Belgique, en présence de députés, d’avocats et de travailleurs sociaux.
12 Décembre 2010 13h34
La politique d’accueil et d’asile connaît une véritable crise en Belgique. Des milliers de personnes ne sont pas accueillies dans les délais imposés par la loi et les conventions internationales. D’autre part, l’annonce des mesures d’urgence telles que le placement des demandeurs d’asile dans des hôtels suscite des réactions extrêmement négatives de la part du peuple.
Un seul ministre pour toute la politique d'asile et d'accueil
Jacqueline Galant constate l’échec de la politique d’accueil et d’asile dans notre pays : "Il y a eu des appels d’air conséquents qui ont été faits vers l’extérieur mais quand on entend parler d’hôtels, d’astreintes... Il y a des choses aberrantes qui se sont passées dans notre pays et il y a eu un flux massif chez nous," explique-t-elle. La députée MR souhaite qu’un seul ministre s’occupe de toute la politique des étrangers : "Quand vous voyez le nombre de ministres et de secrétaires d’Etat qui s’occupent de cette problématique, il y a une dispersion de toutes les compétences", a-t-elle déclaré sur le plateau de Controverse.
Une "politique d'expulsion"
Patrick Dewael partage l’avis de Mme Galant sur ce point. Mais il ajoute qu’il serait nécessaire de mettre en place une "politique d’expulsion". "Les centres d’accueil comptent toujours des centaines et des centaines d’étrangers qui ont épuisé leur procédure et que l’on pourrait éloigner, parfois par force. On ne le fait pas, ce qui fait que les centres sont pleins. Cela fait un appel d’air car on sait que si en Belgique on continue les procédures, on sera à un moment donné régularisé," explique-t-il.
Plus de 8000 expulsions en 2010
Mais Melchior Wathelet refuse que l’on dise qu’il n’y a pas d’expulsions. A la fin de l’année, on comptera plus de 8000 expulsions selon lui : "J’ai expulsé, cette année 2010, plus qu’en 2009 et en 2008. Les expulsions sont donc en hausse. On renvoie plus les personnes vers leur pays d’origine". Toute la difficulté semble résider dans les procédures, qui impliquent une prise de contact avec les pays d’où proviennent les demandeurs : "Quand vous avez un Afghan, un Iranien, un Irakien, un Guinéen, que l’on doit renvoyer vers son pays d’origine, c’est effectivement plus difficile. Il faut que je puisse démontrer l’identité et la nationalité de la personne. Il faut que j’aie un laissez-passer du pays d’origine. Or vous imaginez bien que prendre contact avec ces pays-là, ce n’est pas ce qu’il y a de plus simple", explique-t-il.
Logés dans des hôtels
Philippe Courard (PS), explique quant à lui pourquoi on en arrive à loger les demandeurs d’asile dans des hôtels: "Je ne contrôle pas les flux entrants, ni les flux sortants, on me demande d’accueillir. C’est la loi et je fais le maximum. C’est pour ça qu’on a procédé à l’utilisation de l’hôtel, que je réprouve, parce qu’il ne fallait pas que les gens soient à la porte". Il explique que des bâtiments publics et des casernes lui ont été accordés pour le logement des demandeurs d’asile, mais que cela a été fait trop tard.
Des avocats pour les demandeurs d'asile
Alexis Deswaef, avocat et président de la commission "Etranger" de la Ligue des droits de l’homme, explique que cette crise de l’accueil, on l’a vue arriver, et que les politiques ne font que se rejeter la responsabilité : "Le monde associatif, les avocats, ont averti le gouvernement en disant, vous allez avoir un problème". Il y a quelques temps, lors de la première grande vague de froid, des centaines de personnes étaient à la rue à Bruxelles. Maître Deswaef fait partie d’un groupe d’une vingtaine d’avocats qui interviennent à titre humanitaire et bénévole pour leur venir en aide : "Nous trouvons inacceptable que des personnes qui ont un droit qui est inscrit dans la loi belge mais qui relève aussi des obligations internationales de la Belgique, se retrouvent ainsi jetées à la rue, sans autre solution que de dormir à la gare du Nord, et quand on décide de fermer cette gare, ils se retrouvent à la rue," explique-t-il.
A propos des astreintes
Mais pourquoi les demandeurs d’asile réclament-ils des astreintes ? L’avocat rappelle que dans les 6 premiers mois de leur arrivée en Belgique, ces derniers ne peuvent pas travailler et ne reçoivent pas d’allocations sociales de remplacement de revenu. "Ce ne sont pas des dommages et intérêts qu’on donne aux demandeurs d’asile. Les astreintes ont été prononcées par le tribunal parce que la partie qui perd le procès n’exécutait pas le jugement". En d’autres termes, comme l’Etat belge n’a pas répondu à son obligation de loger ces demandeurs d’asile, elle doit s’acquitter d’astreintes. "On a fait de la victime un coupable. On dit que c’est le méchant demandeur d’asile qui demande des astreintes. Mais c’est quand même grave que dans un Etat de droit, le gouvernement ne respecte pas des jugements basés sur des lois qu’il a lui-même voté au parlement," explique-t-il.
Un fond d’urgence solidaire a été créé et les astreintes y seront collectivisées. Elles vont par exemple servir à chauffer le squat de Laeken, où logent également des sans-abris, explique Me Deswaef.
Ce dimanche, l’émission Controverse parlait des politiques d’immigration et d’asile en Belgique, en présence de députés, d’avocats et de travailleurs sociaux.
12 Décembre 2010 13h34
La politique d’accueil et d’asile connaît une véritable crise en Belgique. Des milliers de personnes ne sont pas accueillies dans les délais imposés par la loi et les conventions internationales. D’autre part, l’annonce des mesures d’urgence telles que le placement des demandeurs d’asile dans des hôtels suscite des réactions extrêmement négatives de la part du peuple.
Un seul ministre pour toute la politique d'asile et d'accueil
Jacqueline Galant constate l’échec de la politique d’accueil et d’asile dans notre pays : "Il y a eu des appels d’air conséquents qui ont été faits vers l’extérieur mais quand on entend parler d’hôtels, d’astreintes... Il y a des choses aberrantes qui se sont passées dans notre pays et il y a eu un flux massif chez nous," explique-t-elle. La députée MR souhaite qu’un seul ministre s’occupe de toute la politique des étrangers : "Quand vous voyez le nombre de ministres et de secrétaires d’Etat qui s’occupent de cette problématique, il y a une dispersion de toutes les compétences", a-t-elle déclaré sur le plateau de Controverse.
Une "politique d'expulsion"
Patrick Dewael partage l’avis de Mme Galant sur ce point. Mais il ajoute qu’il serait nécessaire de mettre en place une "politique d’expulsion". "Les centres d’accueil comptent toujours des centaines et des centaines d’étrangers qui ont épuisé leur procédure et que l’on pourrait éloigner, parfois par force. On ne le fait pas, ce qui fait que les centres sont pleins. Cela fait un appel d’air car on sait que si en Belgique on continue les procédures, on sera à un moment donné régularisé," explique-t-il.
Plus de 8000 expulsions en 2010
Mais Melchior Wathelet refuse que l’on dise qu’il n’y a pas d’expulsions. A la fin de l’année, on comptera plus de 8000 expulsions selon lui : "J’ai expulsé, cette année 2010, plus qu’en 2009 et en 2008. Les expulsions sont donc en hausse. On renvoie plus les personnes vers leur pays d’origine". Toute la difficulté semble résider dans les procédures, qui impliquent une prise de contact avec les pays d’où proviennent les demandeurs : "Quand vous avez un Afghan, un Iranien, un Irakien, un Guinéen, que l’on doit renvoyer vers son pays d’origine, c’est effectivement plus difficile. Il faut que je puisse démontrer l’identité et la nationalité de la personne. Il faut que j’aie un laissez-passer du pays d’origine. Or vous imaginez bien que prendre contact avec ces pays-là, ce n’est pas ce qu’il y a de plus simple", explique-t-il.
Logés dans des hôtels
Philippe Courard (PS), explique quant à lui pourquoi on en arrive à loger les demandeurs d’asile dans des hôtels: "Je ne contrôle pas les flux entrants, ni les flux sortants, on me demande d’accueillir. C’est la loi et je fais le maximum. C’est pour ça qu’on a procédé à l’utilisation de l’hôtel, que je réprouve, parce qu’il ne fallait pas que les gens soient à la porte". Il explique que des bâtiments publics et des casernes lui ont été accordés pour le logement des demandeurs d’asile, mais que cela a été fait trop tard.
Des avocats pour les demandeurs d'asile
Alexis Deswaef, avocat et président de la commission "Etranger" de la Ligue des droits de l’homme, explique que cette crise de l’accueil, on l’a vue arriver, et que les politiques ne font que se rejeter la responsabilité : "Le monde associatif, les avocats, ont averti le gouvernement en disant, vous allez avoir un problème". Il y a quelques temps, lors de la première grande vague de froid, des centaines de personnes étaient à la rue à Bruxelles. Maître Deswaef fait partie d’un groupe d’une vingtaine d’avocats qui interviennent à titre humanitaire et bénévole pour leur venir en aide : "Nous trouvons inacceptable que des personnes qui ont un droit qui est inscrit dans la loi belge mais qui relève aussi des obligations internationales de la Belgique, se retrouvent ainsi jetées à la rue, sans autre solution que de dormir à la gare du Nord, et quand on décide de fermer cette gare, ils se retrouvent à la rue," explique-t-il.
A propos des astreintes
Mais pourquoi les demandeurs d’asile réclament-ils des astreintes ? L’avocat rappelle que dans les 6 premiers mois de leur arrivée en Belgique, ces derniers ne peuvent pas travailler et ne reçoivent pas d’allocations sociales de remplacement de revenu. "Ce ne sont pas des dommages et intérêts qu’on donne aux demandeurs d’asile. Les astreintes ont été prononcées par le tribunal parce que la partie qui perd le procès n’exécutait pas le jugement". En d’autres termes, comme l’Etat belge n’a pas répondu à son obligation de loger ces demandeurs d’asile, elle doit s’acquitter d’astreintes. "On a fait de la victime un coupable. On dit que c’est le méchant demandeur d’asile qui demande des astreintes. Mais c’est quand même grave que dans un Etat de droit, le gouvernement ne respecte pas des jugements basés sur des lois qu’il a lui-même voté au parlement," explique-t-il.
Un fond d’urgence solidaire a été créé et les astreintes y seront collectivisées. Elles vont par exemple servir à chauffer le squat de Laeken, où logent également des sans-abris, explique Me Deswaef.
JACKLELOUP- Messages : 459
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Re: l'immigration
Des Pakistanais sont (très bien) chez eux chez nous
A Bruxelles, un clan de Pakistanais est propriétaire de plusieurs hôtels insalubres mais qui rapportent gros. L'Etat y loue la totalité des chambres pour les immigrés clandestins ou non. Comme quoi, la misère du tiers monde chez nous profite à des ressortissants du même tiers monde. L'image du gros blanc qui s'enrichit sur le dos des pauvres immigrés est une image d'Epinal. Les salauds? Une race sans frontières.
A Bruxelles, un clan de Pakistanais est propriétaire de plusieurs hôtels insalubres mais qui rapportent gros. L'Etat y loue la totalité des chambres pour les immigrés clandestins ou non. Comme quoi, la misère du tiers monde chez nous profite à des ressortissants du même tiers monde. L'image du gros blanc qui s'enrichit sur le dos des pauvres immigrés est une image d'Epinal. Les salauds? Une race sans frontières.
charly- Messages : 799
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43% des jeunes au chômage dans les quartiers sensibles
Replace dans le fil adequat(eee)!
43% des jeunes au chômage dans les quartiers sensibles
15/12/2010 | Mise à jour : 17:28
Plusieurs immeubles à Clichy sous Bois. Crédits photo : PATRICK KOVARIK/AFP
Une étude inédite de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles rendue publique ce mercredi par Le Monde souligne l'ampleur de la fracture sociale entre ces quartiers défavorisés et le reste du pays.
Ca ne va pas aller en s'arrangeant avec la prochaine generation si les gouvernements ne trouvent pas de solutions. La concentration d'immigres sur un meme endroit fait que la grande majorite ne peut pas s'integrer correctement dans le pays ou ils resident (pas seulement en France bien entendu) surtout si les cultures sont fondamentalement differentes, ca semble logique.
Les "zones sensibles", je me demande quel predicateur de la PC a trouve ca...
43% des jeunes au chômage dans les quartiers sensibles
15/12/2010 | Mise à jour : 17:28
Plusieurs immeubles à Clichy sous Bois. Crédits photo : PATRICK KOVARIK/AFP
Une étude inédite de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles rendue publique ce mercredi par Le Monde souligne l'ampleur de la fracture sociale entre ces quartiers défavorisés et le reste du pays.
- Spoiler:
Le taux de chômage des jeunes s'est aggravé en 2009 dans les quartiers pauvres, touchant plus d'un jeune sur trois, selon un rapport de l'Observatoire national des Zones urbaines sensibles (ZUS) révélé mercredi par Le Monde.
Dans ces ZUS - les 751 quartiers retenus par les pouvoirs publics pour être la cible prioritaire de la politique de la Ville -, le taux de chômage s'est établi en 2009 à 18,6%, contre 16,9% en 2008.
Il dépasse ainsi le taux de 17,2% enregistré en 2003 au moment de la mise en place de la loi d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, dont l'objectif était de réduire significativement les inégalités en banlieue sur une période de cinq ans.
Le chômage a notamment progressé chez les jeunes: 43% des actifs et 37% des actives sont sans emploi. Le taux était de 41,7% chez les jeunes hommes et de 29,6% chez les jeunes femmes (29,6%) en 2008. Et désormais, les diplômés sont autant touchés par le chômage, «alors que jusque-là le diplôme les protégeait», souligne le rapport.
Hausse significative de la délinquance
Conséquence: ces quartiers concentrent deux fois plus d'allocataires des minimas sociaux, deux fois plus de personnes vivant sous le seuil de pauvreté et trois fois plus de bénéficiaires de la couverture maladie universelle que dans le reste du territoire.
Une situation qui se détériore sous l'effet des mouvements de population. «Chaque année, 7% des habitants quittent le quartier et sont remplacés par de nouveaux habitants, généralement en situation de précarité accrue par rapport aux partants», observe dans Le Monde la présidente de l'Observatoire, Bernadette Malgorn.
Autre signe alarmant: l'accroissement des familles monoparentales où les pères sont absents au moment de l'adolescence. Le taux est de 25% dans les quartiers des grandes agglomérations (Paris, Marseille...), contre 15,8% en dehors des Zus.
Le document cité par Le Monde signale également une hausse significative des faits de délinquance, en particulier les incendies volontaires de voitures et de poubelles.
Une lueur d'espoir dans ce sombre tableau: en matière de réussite scolaire, l'écart tend à se réduire légèrement, même si les taux restent encore inférieurs à la moyenne nationale.
(Avec AFP)
Ca ne va pas aller en s'arrangeant avec la prochaine generation si les gouvernements ne trouvent pas de solutions. La concentration d'immigres sur un meme endroit fait que la grande majorite ne peut pas s'integrer correctement dans le pays ou ils resident (pas seulement en France bien entendu) surtout si les cultures sont fondamentalement differentes, ca semble logique.
Les "zones sensibles", je me demande quel predicateur de la PC a trouve ca...
Sylvette- Messages : 322
Date d'inscription : 26/09/2010
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Re: l'immigration
De meme!
Egalement meme commentaire que dans le message precedent.
Mais y-a-t-il reellement une solution?
----------
En complement de l'article precedent!
30.000 armes illégales circulent dans les banlieues
Mots clés : banlieues , armesPar Jean-Marc Leclerc
15/12/2010 | Mise à jour : 22:57
Brice Hortefeux sur les lieux de l'attaque d'une agence bancaire d'Aulnay sous-Bois, mardi soir. Crédits photo : THOMAS COEX/AFP
L'essor des gros calibres est souvent lié au trafic de drogue. Une kalachnikov se vend 250 euros.
«On nous expliquait que les kalachnikovs, très peu nombreuses en France, passaient surtout de main en main, mais il faut bien se rendre à l'évidence : plus on en saisit, plus on en voit surgir de nouvelles dans des affaires spectaculaires, de Paris à sa banlieue en passant par Lyon, Grenoble ou Marseille.» Au lendemain de deux attaques consécutives d'établissements bancaires en Seine-Saint-Denis - dont l'une, à Aulnay-sous-Bois, mardi, s'est soldée par des tirs de fusil d'assaut contre les policiers -, un préfet de haut rang fait ce pénible constat : les armes de guerre se diffusent de plus en plus dans l'Hexagone.
Egalement meme commentaire que dans le message precedent.
Mais y-a-t-il reellement une solution?
----------
En complement de l'article precedent!
30.000 armes illégales circulent dans les banlieues
Mots clés : banlieues , armesPar Jean-Marc Leclerc
15/12/2010 | Mise à jour : 22:57
Brice Hortefeux sur les lieux de l'attaque d'une agence bancaire d'Aulnay sous-Bois, mardi soir. Crédits photo : THOMAS COEX/AFP
L'essor des gros calibres est souvent lié au trafic de drogue. Une kalachnikov se vend 250 euros.
«On nous expliquait que les kalachnikovs, très peu nombreuses en France, passaient surtout de main en main, mais il faut bien se rendre à l'évidence : plus on en saisit, plus on en voit surgir de nouvelles dans des affaires spectaculaires, de Paris à sa banlieue en passant par Lyon, Grenoble ou Marseille.» Au lendemain de deux attaques consécutives d'établissements bancaires en Seine-Saint-Denis - dont l'une, à Aulnay-sous-Bois, mardi, s'est soldée par des tirs de fusil d'assaut contre les policiers -, un préfet de haut rang fait ce pénible constat : les armes de guerre se diffusent de plus en plus dans l'Hexagone.
- Spoiler:
«Une kalach' se vend autour de 250 euros au marché noir, un 357 Magnum ou un 11.43, prisés des chefs de gang, se cèdent pour environ 400 euros», assure un officier de police de la petite couronne parisienne. Mais combien d'armes au juste sont susceptibles de sortir de leurs caches pour servir dans des règlements de comptes, des tentatives d'intimidation ou d'authentiques braquages ? Dans les services spécialisés du ministère de l'Intérieur, le chiffre de 30.000 armes illégales circule sous le manteau. Une estimation réalisée d'après les saisies opérées par les services. Explication : «Les forces de l'ordre mettent la main sur environ 4000 armes par an, principalement en banlieue, or nous savons que l'essentiel du stock échappe à la police, qui ne saisit peut-être que 10 % à 15 % du total», estime un commissaire de la PJ.
Marseille et l'est de la région parisienne sont très touchés
Sur ces quelque 30.000 armes donc, l'essentiel serait «constitué, selon lui, de fusils à pompe, souvent à canon scié, de carabines et armes de poing 22 long rifle, de 7,65 et autres petits calibres, auxquels il faut ajouter beaucoup de pistolets et revolvers 9 mm». «Les armes les plus lourdes, dit-il, comme les fusils d'assaut Kalachnikov, voire plus rarement les Uzi et autres armes de guerre employées par les grosses équipes de braqueurs, représentent sans doute autour de 15 % du stock, soit environ 4000 armes.» Suffisamment, en tout cas, pour justifier un renforcement des «opérations coups de poing» réclamées par le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, qui s'est rendu mardi soir sur le site de l'attaque de l'agence bancaire d'Aulnay pour soutenir ses policiers.
L'hôte de la Place Beauvau avait demandé l'an dernier aux préfets un état des lieux de la menace, département par département. Comme il fallait s'y attendre, Marseille se détache, mais aussi l'est de la région parisienne, Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis en tête. Le ministre a depuis acquis la conviction que l'essor des armes de gros calibre est intimement lié à celui de la drogue. «Au moins 10 % des armes de guerre saisies par les services le sont dans le cadre d'affaires de stupéfiants», assure un expert de la sous-direction de la lutte contre le crime organisé à la PJ.
La Place Beauvau s'attend à une multiplication des hold-up à l'approche des fêtes, «les voyous ayant un penchant pour les voyages au soleil et les cadeaux coûteux», explique un limier du Quai des Orfèvres. «La nouveauté, s'inquiète-t-il, c'est que le petit loulou de cité a maintenant accès à un arsenal réservé jusqu'alors aux beaux mecs.» En clair : aux vrais durs.
Sylvette- Messages : 322
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Age : 71
Localisation : Port Gentil, Gabon ou Houston, Texas
Re: l'immigration
Voile: le conseil d'Etat donne raison à la ville de Charleroi
Mercredi 22 Décembre 2010 | 14 min. | powered by
(Belga) Le conseil d'Etat a débouté mardi l'enseignante de mathématiques qui contestait un règlement de la ville de Charleroi interdisant aux enseignants du réseau officiel d'arborer devant les élèves leurs convictions religieuses, notamment par le port d'un voile islamique, a annoncé mercredi de la ville dans un communiqué. Selon la ville de Charleroi, le conseil d'Etat a confirmé la légalité d'un règlement communal adopté en mars dernier, en qualifiant le port du voile de "source de division entre les différentes conceptions religieuses et philosophiques, y compris dans sa dimension sociale plus spécialement en ce qui concerne la place des femmes dans la société". Dans son arrêt, la juridiction rappelle le principe de neutralité de l'Etat, sur base duquel on peut "attendre des agents des pouvoirs publics que, dans l'exercice de leurs fonctions, ils observent strictement, à l'égard des citoyens, les principes de neutralité et d'égalité des usagers", précise le conseil d'Etat. Cet arrêt met un terme à une saga juridico-politique survenue au printemps dernier après que la ville de Charleroi eut interdit à cette femme voilée de donner cours dans les écoles du réseau de la ville. (MUA)
Mercredi 22 Décembre 2010 | 14 min. | powered by
(Belga) Le conseil d'Etat a débouté mardi l'enseignante de mathématiques qui contestait un règlement de la ville de Charleroi interdisant aux enseignants du réseau officiel d'arborer devant les élèves leurs convictions religieuses, notamment par le port d'un voile islamique, a annoncé mercredi de la ville dans un communiqué. Selon la ville de Charleroi, le conseil d'Etat a confirmé la légalité d'un règlement communal adopté en mars dernier, en qualifiant le port du voile de "source de division entre les différentes conceptions religieuses et philosophiques, y compris dans sa dimension sociale plus spécialement en ce qui concerne la place des femmes dans la société". Dans son arrêt, la juridiction rappelle le principe de neutralité de l'Etat, sur base duquel on peut "attendre des agents des pouvoirs publics que, dans l'exercice de leurs fonctions, ils observent strictement, à l'égard des citoyens, les principes de neutralité et d'égalité des usagers", précise le conseil d'Etat. Cet arrêt met un terme à une saga juridico-politique survenue au printemps dernier après que la ville de Charleroi eut interdit à cette femme voilée de donner cours dans les écoles du réseau de la ville. (MUA)
charly- Messages : 799
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Re: l'immigration
Procès Zemmour : plus pertinent à la barre qu'à la télé !
Jugé pour ses propos concernant la délinquance des Noirs et des Arabes, Eric Zemmour a eu l’occasion de d'argumenter, ce qu’il a peu l’occasion de faire à la télévision.
(Dessin : Louison)
Ils étaient tous là. Ce mardi, à la 17e chambre correctionnelle du Tribunal de Paris, il y avait foule. Les journalistes évidemment, le prévenu Eric Zemmour bien sûr mais aussi les associations anti-racistes : Sos Racisme, Licra, Mrap, UEJF. Toutes ont porté plainte contre le chroniqueur pour deux de ses interventions télévisées datant du 6 mars.
D’une part, la fameuse émission « Salut les Terriens » présentée par Ardisson où Zemmour avait dit que « les Français issus de l’immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes... C’est un fait ». Zemmour est accusé de « diffamation à caractère raciale » pour ces paroles. D’autre part, il a tenu des propos ayant fait moins de bruit et tenus sur France Ô, répondant « C’est leur droit » à un intervenant qui dénonçait les employeurs demandant aux agences d’intérim de ne pas leur envoyer des personnes noires ou d’origine maghrébine. Ce qui vaut à Zemmour une accusation de « provocation à la discrimination ».
Le prévenu avait une première ligne de défense. La sur-représentation des Noirs et des Arabes dans la délinquance est un fait, il ne fait que le constater. On lui répondra que les statistiques ethniques sont illégales en France. Oui, mais les études sur les populations d’origine étrangères ou non-catholiques sont légion. L’Insee, par exemple, se base sur la nationalité des parents pour étudier le poids des discriminations à l’emploi. Sans compter les journalistes qui rappellent la nationalité ou les origines des suspects dans tel ou tel crime ou délit, même quand cela n'a rien à voir avec les faits incriminés.
Eric Zemmour a donc choisi le registre de la raison, tentant de s'élever par rapport à une image médiatique forcément simplifiée à l'excès. « Je ne suis pas un provocateur », a-t-il lancé à la barre. Il en a profité pour rappeler son métier de base : « Décrire une réalité, c’est cela la fonction de journaliste » ajoutant que ses propos « sont brutaux mais la réalité est brutale ». Le chroniqueur a également dénoncé le « catéchisme bien-pensant » qui veut « dire que les seules causes de la délinquance sont économiques et sociales ». Pour lui, on oublie notamment de citer le rôle des « structures familiales ». Dominique Sopo, président de Sos Racisme, lui répondra un peu tard que « la famille, c’est du social ». De son côté, comme l'a révélé Rue89, la défense d'Eric Zemmour a produit une lettre de soutien de Jea-Pierre Chevènement dans laquelle ce dernier confirme la réalité du constat qui vaut l'assignation du prévenu : « Il suffit, comme j'ai eu l'occasion de le faire de consulter les listings de la Direction centrale de la Sécurité publique du ministère de l'intérieur, pour constater que plus de 50% des infractions constatées étaient imputables à des jeunes dont le patronyme est de consonance africaine ou maghrébine. »
Mais le reste de l’argumentation de Zemmour dévoile une faille dans le discours anti-raciste. Citant notamment la glorisation de l’équipe de France 1998 « Black, Blanc, Beur », il a affirmé que « pendant 30 ans, on a sacralisé la différence et maintenant on ressort l’universalisme républicain ». Le prévenu a alors mis les anti-racistes face à leurs dilemmes : « Soit on prend le modèle américain avec le communautarisme et les statistiques ethniques, soit on ne dit plus que Zidane est Kabyle et que Thuram est Guadeloupéen ». Et il a cogné dur : « Idéologiquement, ces gens-là sont malhonnêtes »/ Le camp d'en face a dû apprécier.
Poursuivant sa contre-attaque, Eric Zemmour a estimé que « l’anti-racisme est le cache-sexe de la soumission de la gauche au marché, à la mondialisation libérale ». « J’ai rompu avec la gauche à cause de Sos Racisme (…) l’universalisme républicain, ils l’ont foulé au pied avec le droit à la différence ». Le chroniqueur au Figaro magazine a dit lui venir « d’une gauche laïcarde et républicaine qui refuse le différentialisme ». Au final, Zemmour a opté pour un discours politique général plutôt que de débattre sur la qualification pénale de ses propos.
Défaillant sur la forme
Son avocat, Me Oliver Prado, a tenté ensuite de recentrer la discussion. Revenant sur le débat diffusé sur France Ô, il a demandé à son client : « A compétence égale, comprenez vous que ce soit sur des critères raciaux qu’un patron fasse son choix ? ». « Je comprends que ce soit interdit mais cela n’est pas le débat », a répondu Eric Zemmour. Où est le débat alors ? Pour le chroniqueur, « ce n’est pas la discrimination qui retarde l’intégration mais le retard de l’intégration qui crée de la discrimination » pointant le déclin de la tryptique « insertion, intégration, assimilation ».
Que l'on soit d'accord ou pas avec les réponses de Zemmour, il a au moins le mérite de soulever le tapis pour en extraire les non-dits et les sous-entendus du débat sur les questions d'immigration et d'intégration. Ouvrant ainsi un débat de fond que l’on aurait aimé entendre plus souvent sur les multiples antennes où il intervient. Mais dans ces talks-shows justement, difficile d’aligner plus de trois phrases sans être coupé par un chanteur en promotion ou une page de pub. La parole y est alors forcément plus frustre, voire déformée. Déja contesté sur le fond, Zemmour risque d'aggraver son cas sur la forme. Il a d’ailleurs avoué à la barre qu’il n’avait pas de « rigueur scientifique » et qu’il faisait un travail de « vulgarisation ».
Dominique Sopo, a lui jugé qu’Eric Zemmour « n’aime pas les débats, il ne joue pas l’avocat du diable, il clôt les débats ». Le militant s’est alors pris à l’image médiatique du chroniqueur le décrivant comme « totalement partie prenante de cet establishment et des élites qu’il critique ». De son côté, Alain Jakubowicz, président de la Licra, a pointé l'impact des propos de Zemmour sur le téléspectateur « : Il n'y a pas de débat sémantique, il y a compréhension directe ».
Dire tout haut ce qu'une majorité de gens pensent tout bas,
est-ce un crime?
Jugé pour ses propos concernant la délinquance des Noirs et des Arabes, Eric Zemmour a eu l’occasion de d'argumenter, ce qu’il a peu l’occasion de faire à la télévision.
(Dessin : Louison)
Ils étaient tous là. Ce mardi, à la 17e chambre correctionnelle du Tribunal de Paris, il y avait foule. Les journalistes évidemment, le prévenu Eric Zemmour bien sûr mais aussi les associations anti-racistes : Sos Racisme, Licra, Mrap, UEJF. Toutes ont porté plainte contre le chroniqueur pour deux de ses interventions télévisées datant du 6 mars.
D’une part, la fameuse émission « Salut les Terriens » présentée par Ardisson où Zemmour avait dit que « les Français issus de l’immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes... C’est un fait ». Zemmour est accusé de « diffamation à caractère raciale » pour ces paroles. D’autre part, il a tenu des propos ayant fait moins de bruit et tenus sur France Ô, répondant « C’est leur droit » à un intervenant qui dénonçait les employeurs demandant aux agences d’intérim de ne pas leur envoyer des personnes noires ou d’origine maghrébine. Ce qui vaut à Zemmour une accusation de « provocation à la discrimination ».
Le prévenu avait une première ligne de défense. La sur-représentation des Noirs et des Arabes dans la délinquance est un fait, il ne fait que le constater. On lui répondra que les statistiques ethniques sont illégales en France. Oui, mais les études sur les populations d’origine étrangères ou non-catholiques sont légion. L’Insee, par exemple, se base sur la nationalité des parents pour étudier le poids des discriminations à l’emploi. Sans compter les journalistes qui rappellent la nationalité ou les origines des suspects dans tel ou tel crime ou délit, même quand cela n'a rien à voir avec les faits incriminés.
Eric Zemmour a donc choisi le registre de la raison, tentant de s'élever par rapport à une image médiatique forcément simplifiée à l'excès. « Je ne suis pas un provocateur », a-t-il lancé à la barre. Il en a profité pour rappeler son métier de base : « Décrire une réalité, c’est cela la fonction de journaliste » ajoutant que ses propos « sont brutaux mais la réalité est brutale ». Le chroniqueur a également dénoncé le « catéchisme bien-pensant » qui veut « dire que les seules causes de la délinquance sont économiques et sociales ». Pour lui, on oublie notamment de citer le rôle des « structures familiales ». Dominique Sopo, président de Sos Racisme, lui répondra un peu tard que « la famille, c’est du social ». De son côté, comme l'a révélé Rue89, la défense d'Eric Zemmour a produit une lettre de soutien de Jea-Pierre Chevènement dans laquelle ce dernier confirme la réalité du constat qui vaut l'assignation du prévenu : « Il suffit, comme j'ai eu l'occasion de le faire de consulter les listings de la Direction centrale de la Sécurité publique du ministère de l'intérieur, pour constater que plus de 50% des infractions constatées étaient imputables à des jeunes dont le patronyme est de consonance africaine ou maghrébine. »
Mais le reste de l’argumentation de Zemmour dévoile une faille dans le discours anti-raciste. Citant notamment la glorisation de l’équipe de France 1998 « Black, Blanc, Beur », il a affirmé que « pendant 30 ans, on a sacralisé la différence et maintenant on ressort l’universalisme républicain ». Le prévenu a alors mis les anti-racistes face à leurs dilemmes : « Soit on prend le modèle américain avec le communautarisme et les statistiques ethniques, soit on ne dit plus que Zidane est Kabyle et que Thuram est Guadeloupéen ». Et il a cogné dur : « Idéologiquement, ces gens-là sont malhonnêtes »/ Le camp d'en face a dû apprécier.
Poursuivant sa contre-attaque, Eric Zemmour a estimé que « l’anti-racisme est le cache-sexe de la soumission de la gauche au marché, à la mondialisation libérale ». « J’ai rompu avec la gauche à cause de Sos Racisme (…) l’universalisme républicain, ils l’ont foulé au pied avec le droit à la différence ». Le chroniqueur au Figaro magazine a dit lui venir « d’une gauche laïcarde et républicaine qui refuse le différentialisme ». Au final, Zemmour a opté pour un discours politique général plutôt que de débattre sur la qualification pénale de ses propos.
Défaillant sur la forme
Son avocat, Me Oliver Prado, a tenté ensuite de recentrer la discussion. Revenant sur le débat diffusé sur France Ô, il a demandé à son client : « A compétence égale, comprenez vous que ce soit sur des critères raciaux qu’un patron fasse son choix ? ». « Je comprends que ce soit interdit mais cela n’est pas le débat », a répondu Eric Zemmour. Où est le débat alors ? Pour le chroniqueur, « ce n’est pas la discrimination qui retarde l’intégration mais le retard de l’intégration qui crée de la discrimination » pointant le déclin de la tryptique « insertion, intégration, assimilation ».
Que l'on soit d'accord ou pas avec les réponses de Zemmour, il a au moins le mérite de soulever le tapis pour en extraire les non-dits et les sous-entendus du débat sur les questions d'immigration et d'intégration. Ouvrant ainsi un débat de fond que l’on aurait aimé entendre plus souvent sur les multiples antennes où il intervient. Mais dans ces talks-shows justement, difficile d’aligner plus de trois phrases sans être coupé par un chanteur en promotion ou une page de pub. La parole y est alors forcément plus frustre, voire déformée. Déja contesté sur le fond, Zemmour risque d'aggraver son cas sur la forme. Il a d’ailleurs avoué à la barre qu’il n’avait pas de « rigueur scientifique » et qu’il faisait un travail de « vulgarisation ».
Dominique Sopo, a lui jugé qu’Eric Zemmour « n’aime pas les débats, il ne joue pas l’avocat du diable, il clôt les débats ». Le militant s’est alors pris à l’image médiatique du chroniqueur le décrivant comme « totalement partie prenante de cet establishment et des élites qu’il critique ». De son côté, Alain Jakubowicz, président de la Licra, a pointé l'impact des propos de Zemmour sur le téléspectateur « : Il n'y a pas de débat sémantique, il y a compréhension directe ».
Dire tout haut ce qu'une majorité de gens pensent tout bas,
est-ce un crime?
charly- Messages : 799
Date d'inscription : 26/09/2010
Age : 77
Localisation : Province de Liège
Re: l'immigration
j'entends dire par certains de la gauche et de l'extrême gauche que notre pays est raciste et que le démocratie n'existe plus !!!! à voir tous les représentants des associations anti racistes je n'ai pas l'impression que nous manquions de démocratie
quand au racisme, si on peut dire à un petit Français blanc que c'est un con, parce qu'il y a matière à ...., essayez de dire la même chose à un Français un peu coloré, vous vous retrouvez avec un procès pour racisme. Mais ça n'est pas nouveau, moi j'ai quitté Paris il y a plus de 20 ans à cause de ça après avoir travaillé dans une entreprise qui embauchait 85 % de main d'oeuvre d'origine étrangère, là, on voit où se situe réellement le racisme.
Vous ne ferez jamais une équipe avec des personnes d'origine d'Afrique du Nord avec des personnes d'origine d'Afrique du Sud ils ne se supportent pas, c'est la bagarre assurée.
Et il ne faut surtout pas qu'une blanche Française ose leur dire que leurs papiers sont faux quand ils se présentent à l'embauche, c'est une grève assurée par tout le personnel
quand au racisme, si on peut dire à un petit Français blanc que c'est un con, parce qu'il y a matière à ...., essayez de dire la même chose à un Français un peu coloré, vous vous retrouvez avec un procès pour racisme. Mais ça n'est pas nouveau, moi j'ai quitté Paris il y a plus de 20 ans à cause de ça après avoir travaillé dans une entreprise qui embauchait 85 % de main d'oeuvre d'origine étrangère, là, on voit où se situe réellement le racisme.
Vous ne ferez jamais une équipe avec des personnes d'origine d'Afrique du Nord avec des personnes d'origine d'Afrique du Sud ils ne se supportent pas, c'est la bagarre assurée.
Et il ne faut surtout pas qu'une blanche Française ose leur dire que leurs papiers sont faux quand ils se présentent à l'embauche, c'est une grève assurée par tout le personnel
Annie39- Messages : 755
Date d'inscription : 26/09/2010
Re: l'immigration
"Il faut expulser plus de fauteurs de trouble étrangers"
Theo Francken à gauche. © belga
Un député N-VA a estimé que les expulsions des malfrats en situation illégale n'était pas suffisante en Belgique. Theo Francken, député N-VA avait interpellé Melchior Wathelet sur la question. Le secrétaire d'état à la politique de migration et d'asile lui a répondu en chiffres. Ainsi l'an dernier 304 personnes étrangères qui ont porté des atteintes sérieuses à l'ordre public ont été expulsées. Melchior Wathelet a précisé que 300 d'entre elles se trouvaient en séjour illégal.
Pour Theo Francken, ces chiffres sont beaucoup trop faibles. Il estime que le gouvernement ne montre aucune volonté pour expulser des criminels étrangers ou les personnes en situation irrégulière qui ont semé le trouble.
"La Belgique restera un pays de cocagne tant que l'opportunité d'y avoir des papiers restera plus importante que la perspective d'en être expulsé", a-t-il conclu. (CB)
14/01/11 07h34
Theo Francken à gauche. © belga
Un député N-VA a estimé que les expulsions des malfrats en situation illégale n'était pas suffisante en Belgique. Theo Francken, député N-VA avait interpellé Melchior Wathelet sur la question. Le secrétaire d'état à la politique de migration et d'asile lui a répondu en chiffres. Ainsi l'an dernier 304 personnes étrangères qui ont porté des atteintes sérieuses à l'ordre public ont été expulsées. Melchior Wathelet a précisé que 300 d'entre elles se trouvaient en séjour illégal.
Pour Theo Francken, ces chiffres sont beaucoup trop faibles. Il estime que le gouvernement ne montre aucune volonté pour expulser des criminels étrangers ou les personnes en situation irrégulière qui ont semé le trouble.
"La Belgique restera un pays de cocagne tant que l'opportunité d'y avoir des papiers restera plus importante que la perspective d'en être expulsé", a-t-il conclu. (CB)
14/01/11 07h34
charly- Messages : 799
Date d'inscription : 26/09/2010
Age : 77
Localisation : Province de Liège
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