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Ce statut privilégié qui permet aux musulmans d'insulter les autres sans être insultés eux-mêmes

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Ce statut privilégié qui permet aux musulmans d'insulter les autres sans être insultés eux-mêmes  Empty Ce statut privilégié qui permet aux musulmans d'insulter les autres sans être insultés eux-mêmes

Message  Kwitkwit Ven 22 Avr - 18:57

Le projet du pasteur Terry Jones de brûler des exemplaires du Coran devant son église de Gainsville enFloride, constitue, il faut le souligner, un acte de mauvais goût qui s'inscrit dans une tradition détestable. Ceci dit, il faut insister sur deux autres points. D'une part, acheter des livres pour ensuite les brûler est un acte tout à fait légal aux États-Unis. D'autre part, David Petraeus, Robert Gates, Eric Holder, Hillary Clinton et Barack Obama ont fait pression sur Jones pour que celui-ci se rétracte car ils craignaient que la réalisation du projet ne donne lieu de la part des musulmans à des actes de violence visant des Américains. En effet, malgré le fait que Jones a renoncé à brûler le Coran, 5 Afghans et 14 Cachemiris sont morts lors de manifestations contre son projet.
Cette violence procède de la loi islamique, la charia, qui insiste sur le fait que l'Islam, et particulièrement le Coran, jouit d'un statut privilégié. L'Islam punit cruellement quiconque, musulman ou non-musulman, viole le caractère sacré de l'Islam. Les législations des pays à majorité musulmane présentent généralement des applications de ce privilège ; par exemple, la loi pakistanaise sur le blasphème, 295-C, punit de la peine capitale toute remarque désobligeante à l'égard deMahomet.
Tout aussi important, la charia méprise le caractère sacré des autres religions. Cette pratique a été illustrée ces dernières années par la destruction des statues de Bamiyan – symbole bouddhiste – ainsi que par la profanation du tombeau de Joseph – symbole juif – et de l'église de la Nativité – symbole chrétien. Par un décret de 2003, il a été décidé que la Bible était appropriée à l'usage des musulmans pour le nettoyage après défécation. En mai, les autorités iraniennes auraient faitbrûler des centaines d'exemplaires de la Bible. Cette situation de déséquilibre où l'islam jouit d'une immunité alors que les autres religions sont décriées, a longtemps prévalu dans les pays à majorité musulmane.
Mais en 1989, l'ayatollah Khomeyni a tout à coup étendu ce double principe à l'Occident lorsqu'il a décrété que le romancier britannique Salman Rushdie devait être exécuté pour avoir blasphémé dans son livre, Les Versets sataniques. Par cette décision, Khomeyni a établi la « Réglementation Rushdie », qui est toujours en vigueur. Elle consiste d'une part à mettre à mort quiconque s'oppose « à l'Islam, au Prophète et au Coran » ainsi que toute personne ayant un lien avec le blasphémateur, et d'autre part à obliger tous les musulmans à participer à un réseau informel de renseignements destiné à mettre cette menace à exécution.
Il va de soi que cette réglementation contredit un aspect fondamental de la vie en Occident : la liberté d'expression. Comme le dit la maxime, « je désapprouve ce que vous dites mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous puissiez le dire », cette liberté garantit et protège le droit à l'erreur, à l'insulte, aux propos désobligeants et au blasphème.
Si, au début, la Réglementation Rushdie a choqué l'Occident, elle est depuis lors devenue la nouvelle norme. Quand il s'agit de parler de l'Islam, la liberté d'expression n'est plus qu'un souvenir d'avant 1989. Les écrivains, les artistes et les journalistes reconnaissent aisément que critiquer l'Islam peut mettre leur vie en danger.
De temps à autre, des dirigeants occidentaux soutiennent ceux qui insultent l'Islam. En 1989, le Premier ministre britannique, Margaret Thatcher, a résisté aux pressions de Téhéran en déclarant qu'« il n'y a aucune raison pour que le gouvernement puisse envisager une interdiction » des Versets sataniques. Cette attitude exemplaire a été suivie par d'autres gouvernements comme, par exemple, le Sénat américainqui a décidé à l'unanimité « de protéger le droit de toute personne à écrire, publier, vendre, acheter et lire des livres sans craindre aucune violence. »
De la même manière, le Premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen, a tenu bon en 2006 quand des caricatures désobligeantes représentant Mahomet dans un journal de Copenhague ont suscité une avalanche de protestations : « C'est une question de principe », a-t-il déclaré. « En tant que Premier ministre, je n'ai aucun pouvoir – et je ne souhaite pas en avoir – pour limiter la liberté de la presse. »
Ces deux incidents ont provoqué des boycotts et des actes de violence qui ont coûté cher. Cependant, les principes l'ont emporté sur l'opportunisme. D'autres dirigeants occidentaux ont échoué dans la défense de la liberté d'expression. Les gouvernements australien, autrichien, britannique, canadien, finlandais, français, israélien et néerlandais ont tous cherché ou réussi à mettre en prison les transgresseurs de la Réglementation Rushdie. Désormais, l'administration Obama fait partie de cette liste ignominieuse. En faisant pression sur M. Jones, elle a érodé un peu plus la liberté d'expression au sujet de l'Islam et a implicitement établi aux États-Unis ce statut privilégié de l'Islam qui permet aux musulmans d'insulter les autres sans être insultés eux-mêmes. Cette attitude a fait progresser le pays vers la dhimmitude, statut selon lequel les non-musulmans reconnaissent la supériorité de l'Islam. En fin de compte, M. Obama a dans les faits mis la loi islamique en vigueur, un précédent qui pourrait conduire à d'autres formes d'obligation du respect de la charia.
M. Obama aurait dû suivre l'exemple de M. Rasmussen et réaffirmer le principe de la liberté d'expression. Son échec sur cette question signifie que les Américains doivent non seulement reconnaître mais aussi continuer à résister à l'application par le gouvernement américain de la Réglementation Rushdie ou d'autres aspects de la charia.




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