Petites histoires de wallonie

Grève chez ArcelorMittal à Châtelet: les syndicats lancent un mouvement au finish


Economie - Belgique mar 28 sep, 20:35


Les ouvriers de l'entreprise ArcelorMittal Châtelet ont décidé mardi, en fin d'après-midi, d'engager une grève au finish pour protester contre le refus de la direction d'envisager un relèvement de leurs conditions salariales.
Depuis jeudi dernier, ils ont orchestré plusieurs arrêts de travail sans jamais être reçus par la direction. Mardi en fin d'après-midi, une première rencontre était prévue entre direction et syndicats. Elle n'a débouché sur aucune avancée. Pire, au terme de celle-ci, les syndicats se sont estimés provoqués. Selon ces derniers, la direction a évoqué devant eux la possibilité de faire appel à des ouvriers d'autres firmes durant la période de conflit social. Les syndicats ont violemment réagi et ont décidé de lancer un mouvement de grève au finish dès la fin de la réunion. Pour rappel, les ouvriers du site réclament un relèvement de leurs conditions salariales. Ils espèrent ainsi compenser ce qu'ils ont perdu voici quelques mois, lorsqu'en temps de crise ils ont accepté d'adopter une nouvelle organisation du travail. Cette dernière les a pénalisés financièrement. (COR 811)

Reconstitution du meurtre d'Alicia: l'inculpé confirme ses déclarations mais des questions subsistent


Belgique - Faits divers mar 28 sep, 22:28


Les enquêteurs ont procédé mardi, pendant près de deux heures, à la reconstitution du meurtre d'Alicia Damoiseaux, la jeune Stavelotaine de 16 ans décédée le 21 août dans un immeuble de la rue du Général Bertrand, à Liège. Samuel Weertz, inculpé pour l'homicide, a participé à la reconstitution. Il a maintenu sa version des faits, disant avoir tenu la jeune fille à la gorge puis l'avoir repoussée provoquant sa chute dans les escaliers.
Selon lui, c'est cette chute qui a causé le décès de la jeune fille. Lors de la reconstitution, le jeune homme a été mis en présence de différentes traces de sang. L'une d'elles, située à environ 1m60 du sol, accrédite la thèse selon laquelle la jeune fille aurait été repoussée contre le mur par le jeune homme. Des questions demeurent cependant sans réponse concernant des traces situées plus bas sur le mur, à environ 60 centimètres du sol. La reconstitution aurait permis de corroborer la version de l'inculpé sur la manière dont il a déplacé le corps jusqu'à la cave après les faits. Il semble cependant qu'elle n'a pas permis de lever certaines zones d'ombre qui subsistent encore sur le déroulement exact des faits. Si l'inculpé maintient que la chute dans l'escalier est la cause du décès, le rapport d'autopsie, qui n'a pas encore été versé au dossier, conclut que la cause de la mort est la strangulation et la suffocation. (NEV)

Circoncis par erreur



Alors qu'il a pris rendez-vous pour une vasectomie vasectomie, un patient a été circoncis par erreur lors d'une intervention chirurgicale à l'hôpital de Dinant, selon Vers L'Avenir.

Une erreur de distraction dans la réservation de la salle d'opération a mené le patient de la salle "V" - pour vasectomie - à la salle "Circ" - pour circoncision.

La victime se retourne légitimement vers les praticiens du CHD. Le jugement aura lieu le 26 octobre. (Ch.D.)

29/09/10 12h37

écrivez sur vous au feutre, la jambe, le bras ou toute autre partie du corps qui doit subir des soins, sinon un jour vous vous retrouverez cul de jatte parce qu'on vous aura enlevé la jambe droite alors que c'était la gauche qui devait l'être

Annie39 a écrit:écrivez sur vous au feutre, la jambe, le bras ou toute autre partie du corps qui doit subir des soins, sinon un jour vous vous retrouverez cul de jatte parce qu'on vous aura enlevé la jambe droite alors que c'était la gauche qui devait l'être

Cà est arrivé où mon épouse travaillait,il y a déjà un certain temps.
C'est le chirurgien stagiaire qui devait amputer la jambe,et ne savait pas laquelle.
Il téléphone au chirurgien chef qui était dans une autre salle,"quelle jambe dois-je
enlever?">>> "mais,celle qui est froide",pas de chance,la froide était en bon état.

oh bon dieu

Poursuite de la grève chez AB Inbev à Jupille





Le mouvement de grève entamé mercredi se poursuit jeudi sur le site liégeois d'AB Inbev, à Jupille, a-t-on appris jeudi matin de source syndicale. Les travailleurs protestent contre le licenciement d'un ouvrier, qu'ils qualifient d'abusif. Dans la journée de mercredi, des contacts ont eu lieu entre syndicats et direction. Des propositions ont été formulées de part et d'autre dans le but de trouver une solution permettant de débloquer la situation mais aucune n'a abouti.

Les travailleurs ont donc décidé de poursuivre le mouvement, qui pourrait s'étendre à d'autres sites du groupe. Les syndicats se réunissent en effet jeudi matin en intersièges, avec les représentants des travailleurs des autres sites belges du groupe. Le point sera évoqué.

Le mouvement trouve son origine dans le licenciement d'un ouvrier "pour raison disciplinaire", selon la direction. Selon elle, il n'a pas respecté des mesures de sécurité, mettant ainsi sa sécurité mais aussi celle des autres en danger. Pour les syndicats, la sanction de licenciement est disproportionnée. Du côté de la direction, c'est le mouvement de grève qu'on qualifie de "démesuré". (belga)

30/09/10 08h07

hier en regardant les infos, j'ai vu les grèves en Belgique, c'est marrant quand même, y avait exactement les mêmes têtes dans vos manifes que dans les nôtres à Paris !!!!

un sécré métier ça que "manifesteur"

Annie39 a écrit:hier en regardant les infos, j'ai vu les grèves en Belgique, c'est marrant quand même, y avait exactement les mêmes têtes dans vos manifes que dans les nôtres à Paris !!!!

un sécré métier ça que "manifesteur"

Des têtes de "sales pauvres" oui!

non non regarde à la tête de la manife à Paris le 23 septembre , ces têtes là étaient hier en Belgique :

Arnaque: de fausses taxes circulent à Verviers


La police de la zone Vesdre met en garde la population contre une arnaque à la fausse taxe provinciale et tri sélectif qui circule actuellement dans la région de Verviers.









Votre région - Liège jeu 30 sep, 17:25
Depuis plusieurs jours, des citoyens ont reçu une lettre demandant le paiement d'une fausse taxe provinciale présentée comme une "taxe sur l'environnement et la qualité de la vie en Province liégeoise". Cette lettre ne vient nullement de la province et est une tentative d'escroquerie.
La Police Vesdre demande aux citoyens d'être très attentifs s'ils venaient à recevoir un courrier avec l'en-tête de la Province de Liège demandant le paiement d'une telle taxe. Dans tous les cas, il ne faut effectuer aucun paiement vers le numéro de compte 833-5706153-95 utilisé par le ou les escrocs.

Fautes flagrantes
Le courrier qui circule actuellement, essentiellement d'ailleurs dans le centre de Verviers, comprend également un certain nombre d'expressions caractéristiques ou de fautes d'orthographe comme "Province liégeoise", "trie sélectif" ou "pour continuer sur cette belle lancé".
Si des personnes avaient néanmoins déjà payé cette fausse taxe, elles doivent se rendre auprès du service de police de leur domicile afin de déposer plainte.

Plainte contre X
Il n'est pas possible actuellement de chiffrer le nombre de Verviétois ayant reçu ce document, indique le Collègue provincial de Liège dans un communiqué. Le Collège a décidé de porter plainte contre X et de se porter partie civile.
En cas de doute par rapport à une demande de paiement de taxe provinciale, il convient de contacter la Province de Liège au 04/220 22 74.

Ce qu'ils pensent vraiment de Bart De Wever...


Cinq négociateurs francophones ont fait des confidences sur Bart De Wever aux journalistes de La Libre Belgique.






Belgique - Politique 12:21
« Ce type est vraiment pathologique. Je suis persuadé qu’il a un problème. D’ailleurs, il ne regarde jamais son interlocuteur dans les yeux. (…) De plus, il n’a aucune résistance physique. Il suffit que la négociation se prolonge un peu la nuit pour qu’il donne des signes de fatigue et de faiblesse. Alors, pour se reconstituer, il mange, il mange… Des gaufres, beaucoup de gaufres. »
« Il ne sait pas négocier. Parfois il lui arrive d’accepter certaines choses puis il se retourne devant son Stratego Group où il se fait complètement déshabiller. Alors il revient et nous refait chaque fois le même coup : avec sa petite voix doucereuse, il nous dit : je suis vraiment désolé, désolé, mais je ne peux pas accepter l’accord. Désolé… Je me suis trompé, je n’aurais pas dû dire oui. »
« Ce type est une horreur. Il a du mépris à l’égard des francophones… et des autres Flamands aussi d’ailleurs. Si les gens connaissaient la vérité, le pays exploserait. »
« Il n’est pas à l’aise avec les francophones, qu’ils soient socialistes, humanistes ou écologistes. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il n’est pas à l’aise avec lui-même ! Il se fout des journalistes, il se moque des gens. Tout ce qu’il distille auprès des journalistes, c’est de l’intox permanente. Nous avons affaire à un type… C’est quelque chose d’épouvantable. Il nous leurre tous. C’est un double visage permanent. Dès qu’il est un peu coincé, il a mal au cœur, il a des virus… »
« Le problème, c’est sa personnalité. Ce type est un vrai autoritaire, très malin. Il considère les autres partis flamands comme des moins que rien, répétant sans arrêt qu’il représente en fait 80% des Flamands. Il a l’air comme ça d’un gentil nounours, mais on s’est vite rendu compte qu’il était en fait un gros menteur. Il n’a pas respecté ses promesses politiques. Tout en étant très autoritaire, il a à ses côtés à la N-VA des plus radicaux que lui. Sa grande peur est de casser la N-VA. Dès qu’on le conteste, il prend ses grands airs croyant qu’on essaie d’humilier tous les Flamands. »

Des entreprises wallonnes en difficulté: la Région leur doit encore 20 millions


Les 22 centres de recherche agréés en Région wallonne ont atteint leurs dernières limites budgétaires car la Région leur doit près de 20 millions d'euros pour des créances remontant parfois à 2 ans, indique samedi La Libre Belgique. Autre problème, la Wallonie doit prendre en charge 75% des chèques technologiques… mais n’en paie aucun par manque de budger !







Autres sites

• R&D en Wallonie: en savoir plus
  
• Economie - Belgique 7:27
  

Le budget wallon 2010 n'avait pas prévu assez de crédits pour cette catégorie de dépenses et ce problème est de nature à handicaper l'économie wallonne, car il porte sur le secteur ultra stratégique de la R&D (recherche et développement), explique La Libre Belgique. Du côté de l'Union wallonne des entreprises, on parle d'une situation "dramatique" et devenue intolérable.

Déjà sous la précédente législature
"Les centres de recherche sont en cessation de paiement vis à vis de leurs fournisseurs. En outre, le problème ne date pas d'hier. Déjà, sous la précédente législature, la question des créances impayées se posait", indique Didier Paquot, directeur du département Economie de l'UWE. Et d'ajouter que "le plan Marshall2.Vert affirme que la R&D est une priorité du gouvernement, mais, dans les faits, c'est tout le contraire! ". Ce problème touche différemment les centres selon qu'ils perçoivent plus ou moins de revenus venant du secteur privé.

La Région ne paie pas non plus les chèques technologiques
A cela s'ajoute le problème des chèques technologiques, dont la Région prend 75% à charge mais qui ne les paye pas par manque de budget, ajoute La Libre Belgique.

Les 20 millions versés avant la fin de l’année
Le cabinet du ministre de la Recherche Jean-Marc Nollet promet que les 20 millions d'euros en rade seront versés d'ici la fin de l'année.

Grève des TEC: grève à quasi 100%

Lundi 11 Octobre 2010 | 10 min. | powered by



(Belga) Comme nous l'avions prévu et annoncé, la grève des conducteurs des bus de TEC est quasi à 100%, a indiqué lundi matin le porte-parole de la société de transport public, Stéphane Thiery. "Seuls les circuits de ramassages scolaires ont été assurés", explique le porte-parole. Pour le reste, les 718 lignes régulières du TEC sont bloquées à quasi 100%, les 2.400 bus du groupe étant presque tous restés au dépôt lundi matin. "La situation est telle qu'on l'attendait et qu'on l'annonçait à nos clients depuis mercredi", a conclu le porte-parole. (VIM)

Clarification: "Mais il n'y a rien à clarifier"


"Tout est sur la table" et "il n'y a rien à clarifier" déclare Joëlle Milquet dans une interview à la Libre Belgique où elle met en cause le chargé de mission royal, Bart De Wever, nommé "clarificateur".









Belgique - Politique 6:36
A la question de savoir si, selon elle, Bart De Wever a l'intention de clarifier le jeu, Joëlle Milquet répond: "Mais il n'y a rien à clarifier! Tout est sur la table, les problèmes comme les chemins de solution. Il reste les points clés à trancher, comme toujours. Tout ce qu'il a à clarifier, c'est sa volonté politique de faire un accord. C'est de l'auto-clarification, si vous voulez..."
Et la présidente du cdH de poursuivre: "Les solutions figurent tacitement dans le rapport du groupe de haut niveau. Tant que la N-VA n'acceptera pas de se mettre autour de la table à 7, on n'y arrivera pas..."

"Soutien extérieur du MR"
Quant à une participation des libéraux aux discussions, la présidente du cdH suggère plutôt "un soutien extérieur du MR", comme le cdH l'a fait en 2001 et en 2005. Par ailleurs, dit-elle, "ce qu'a raconté Didier Reynders à la VRT, disant qu'il était prêt à aller beaucoup plus loin que nous, ça n'aide pas."
Enfin, interrogée sur la perspective de nouvelles élections, Joëlle Milquet répond que "ce serait la dernière chose à faire! Tant que toutes les formules n'ont pas été épuisées, nous devons essayer!"

Rattachisme: "Plutôt l'Allemagne que la France"


Le rattachisme est une idée "lunaire" qui ne fait que "trois" adeptes en Wallonie, mais s'il devait en être question, la Wallonie a plus d'affinité avec l'Allemagne qu'avec la France en termes de culture politique, estime ce jeudi le ministre socialiste Paul Magnette dans un entretien à La Libre Belgique.



21 Octobre 2010 11h56

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Interrogé sur le fait que le PS planche sur un plan B pour la Belgique, Paul Magnette acquiesce en soulignant que ce n'est pas la préférence des socialistes francophones, mais qu'ils seraient accusés de manque de prévoyance s'ils ne le faisaient pas. "Le plan B est de toute façon plus compliqué à réaliser que le plan A", souligne-t-il. Et d'enchaîner sur l'idée du rattachisme: "quand je vois la situation en France, je comprends qu'il n'y ait plus que trois rattachistes en Wallonie", lance-t-il. Paul Magnette juge "ridicule" de vouloir être rattaché à un pays qui, à ses yeux, "a une culture aux antipodes de la nôtre". Il parle à ce sujet de l'absence de culture de concertation sociale et de l'autoritarisme gouvernemental dans le dossier français des pensions. "Il y a une rupture culturelle avec les Français. Si on doit se rattacher un jour, ce sera plutôt avec l'Allemagne. C'est plus dans l'intérêt industriel de la Wallonie", poursuit-il. Paul Magnette relève en outre que l'Allemagne possède un système fédéral, proportionnel, fait des coalitions et entretient un bon système de concertation sociale. "Mais bon... ce sont des idées complètement lunaires", relativise-t-il.

"On va réussir car il n'y a pas d'alternative"
Le négociateur socialiste réaffirme également ce jeudi dans La Libre et Het Nieuwsblad sa confiance dans une réussite des négociations en raison de l'absence d'alternative, et ses faveurs pour la relance des négociations à sept. "Si la N-VA considère (sa) note comme son offre minimum ou à peine négociable, alors il n'y aura pas d'accord. Je pense qu'on aura un jour un accord car il n'y a pas d'autre issue", affirme Paul Magnette. Le négociateur socialiste continue à exclure un gouvernement sans la N-VA, le parti de Bart De Wever, et le PS étant les deux vainqueurs des dernières élections.

Maladresse
Il reconnaît que son expression selon laquelle la note De Wever (N-VA) reprenait à 90 pc celle du préformateur Elio Di Rupo (PS) était "maladroite". "Je n'aurais pas dû évoquer un pourcentage, la quantité d'éléments inacceptables n'a finalement pas d'importance", dit-il. Bruxelles, la régionalisation de la Justice, BHV, le transfert d'IPP résultant de la régionalisation du marché du travail constituent les quatre principaux points d'achoppement de la note De Wever à ses yeux.
Pour lui, les évolutions de ces dernières semaines démontrent que Bart De Wever a voulu "se replacer au centre" et "inviter les francophones à réclamer des amendements et être demandeurs".

"Les libéraux se sont exclus eux-mêmes"
Les socialistes n'ont pas de veto à l'égard des libéraux, mais ceux-ci "se sont exclus tout seuls" en entretenant des contacts avec la N-VA ou en réclamant d'entrer dans les gouvernements des entités fédérées, répète-t-il, ajoutant que l'arrivée d'un nouveau parti dans la négociation compliquerait les choses.

Daerden&Co: la procédure judiciaire monte d'un cran


L'affaire "Daerden" pourrait revenir sur le devant de la scène: le parquet envisage de renvoyer le dossier à un juge d'instruction pour continuer l'enquête.



25 Octobre 2010 07h26




Le parquet de Liège envisagerait de renvoyer le dossier "Daerden&Co", du nom du ministre fédéral des Pensions Michel Daerden et de son fils Frédéric Daerden, à un juge d'instruction pour effectuer des devoirs complémentaires, rapporte lundi La Libre Belgique.
La mise à l'instruction du dossier pourrait intervenir dans les prochaines semaines, dans tous les cas avant la fin de l'année. "Cette démarche signifie que la justice veut avoir des mesures contraignantes et pouvoir faire des perquisitions ou entendre notamment Michel Daerden. Mais il y a encore des étapes à franchir, car il jouit d'une immunité, comme il est ministre et député", explique un juriste.
Dans le dossier de l'ex-cabinet révisoral BCG (DC&Co), se mélangent des conflits d'intérêts impliquant le ministre Daerden et son fils Frédéric Daerden du temps où le premier était aux affaires dans les exécutifs wallon et de la Communauté française et que le second était encore patron du cabinet révisoral, rappelle le quotidien. Certains évoquent même du trafic d'influence et des infractions à la loi sur les marchés publics.

La région wallonne va devoir rembourser une taxe illégale


Le conseil d'Etat a déclaré une taxe wallonne illégale. Cette taxe était exigée aux entreprises industrielles depuis 1981. Coup dur pour les pouvoirs publics. Rien que pour la province du Hainaut, cela représente plus de 33 millions d'euros.



26 Octobre 2010 14h51

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La taxe industrielle compensatoire autorisée en 1981 s'applique aux entreprises et à leur outillage. En 2005, Arcelor Mittal a introduit au conseil d'Etat un recours contre cette taxe. Cinq ans plus tard, le sidérurgiste a gagné la partie. Cette taxe a été jugée illégale et la région va devoir rembourser ce qu'elle a perçu depuis 29 ans. Rien que pour la région du Hainaut, cela représente 33,6 millions d'euros. Un coup dur pour les finances.

"Difficile et frustrant"
"On ne va pas faire les caliméros. Mais bon, déjà qu'on a 21 millions d'euros en moins chaque année du Plan Marshall. Aujourd'hui, devoir rembourser plus de 33 millions, c'est difficile et d'autant plus frustrant que les choses vont vraiment dans la bonne direction", a expliqué Serge Hustache, député provincial.

Les pouvoirs publics au régime
La nouvelle fait l'effet d'une bombe au conseil provincial. 11 millions devront déjà être remboursés avant la fin de l'année à certaines entreprises plaignantes. Pour la majorité, pas question de puiser dans les réserves. La seule solution passe par un emprunt. Cela aura donc une répercussion sur les finances pendant une bonne vingtaine d'années.

Au total, quelque 7.000 entreprises de Wallonie vont récupérer leur dû. En contrepartie, les pouvoirs publics vont devoir se mettre au régime.

Trop bavard ? Le colonel Gennart muté prématurément


Le commandant de la base aérienne de Florennes, le colonel Luc Gennart, a bien été relevé prématurément de son commandement, qu'il devra quitter dès lundi prochain, a-t-on appris de bonne source.



27 Octobre 2010 11h52

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Le colonel Gennart avait dénoncé le 16 octobre la "flamandisation" de l'armée, assurant que les "francophones n'ont plus rien à (y) dire" et disant craindre pour la fermeture de cette installation et le transfert de ses avions en Flandre. Il aurait dû quitter la base de Florennes d'ici la fin de l'année, avec une remise de commandement prévue au début du mois de décembre, en vertu d'une décision prise en juin - qu'il contestait car elle intervenait un an plus tôt qu'initialement convenu.
Son successeur désigné est le colonel Michel Colles, qui dirige actuellement le "patron" du service de prévention et d'investigation pour la sécurité aérienne, l'"Aviation Safety Directorate" (ASD), installé sur la base de Beauvechain. Une permutation était prévue entre les deux hommes.

Ses valises faites pour le 3 novembre
Selon une bonne source, l'état-major de la Défense vient d'indiquer au colonel Gennart qu'il devait quitter la base de Florennes dès le lundi 3 novembre, premier jour ouvrable après les fastes que son unité, le 2ème wing tactique, organise vendredi à Namur.
Le MR a demandé de mettre à l'ordre du jour du Conseil des ministres restreint de mercredi la question de cette mutation prématurée, selon le député Denis Ducarme.

Cet étudiant liégeois va s'envoler dans l'espace !


Après Dirk Frimout et Frank De Winne, un jeune étudiant liégeois sera le troisième Belge à s'envoler dans l'espace. Par concours, il a en effet décroché une place dans un des vaisseaux destinés au "tourisme de l'espace".



27 Octobre 2010 20h07


Il n'a pas gagné à la loterie, mais la valeur de son billet gagnant atteint néanmoins les 140.000 euros. C'est actuellement le prix estimé d'un voyage dans l'espace. Un voyage que vient de remporter Antoine Lesceux, un étudiant liégeois de 19 ans, en participant à un concours. Et cela fera de lui, dans deux ans, le premier wallon à aller dans l'espace.

"Je pensais que c'était une blague"
9.600 personnes ont participé à ce concours, mais c'est lui qui l'a remporté. "J'ai vraiment attendu avant de le dire à tout le monde parce que je pensais que c'était une blague. Deux ans, cela fait longtemps à attendre, mais je pense que ça en vaut la peine. C'est un peu comme avoir un chocolat que l'on aime mais que l'on ne peut pas manger", a confié Antoine.
Ce voyage vers les étoiles l'emmènera à 110 kilomètres de la Terre. Après Dirk Frimout et Frank De Winne, il sera le troisième Belge dans l'espace.

Le colonel qui dénonçait la "flamandisation" de l’armée à nouveau écarté


Le colonel Luc Gennart, déjà relevé prématurément de son commandement à la tête de la base aérienne de Florennes après avoir dénoncé, face caméra, la "flamandisation" de l'armée, s'est maintenant vu interdire de participer aux fastes que son unité, le 2ème wing tactique, organise ce vendredi à Namur. Il a introduit une procédure en extrêm urgence.



28 Octobre 2010 20h33

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Le colonel Luc Gennart a introduit ce jeudi une procédure en extrême urgence au Conseil d'Etat, a-t-on appris de source proche du dossier. Cette requête en suspension concerne à la fois la mutation du colonel Gennart à Beauvechain, le 3 novembre prochain, et son interdiction de participer aux fastes de son unité, le 2e Wing tactique, ce vendredi à Namur. La décision du Conseil d'Etat est attendue vendredi matin.

Deuxième sanction
Le colonel Gennart ne pourra prendre à la fête annuelle du 2ème Wing, qui se tiendra vendredi en début d'après-midi Place Saint-Aubain, dans le centre de Namur, ville-marraine de la 350ème escadrille, l'une des deux unités volantes de la base de Florennes, selon des sources politique et militaire concordantes.

No comment
Le ministère de la Défense s'est refusé à confirmer cette nouvelle sanction frappant l'officier. Mais un porte-parole a assuré qu'il arrivait parfois que des fastes se déroulent en l'absence du chef de corps d'une unité.

Sommé de quitter son commandement
Le colonel Gennart a été relevé prématurément de son commandement, qu'il devra quitter dès mercredi prochain (au lieu du 1er décembre, comme initialement prévu), dans ce qui apparaît aux yeux des observateurs comme une sanction décidée par le chef de la Défense (CHOD) lui-même, le général Charles-Henri Delcour, après la sortie médiatique de cet officier. Le colonel Gennart avait dénoncé la "flamandisation" de l'armée, assurant que les "francophones n'ont plus rien à (y) dire" et disant craindre pour la fermeture de cette installation et le transfert de ses avions en Flandre.
Le ministre de la Défense, Pieter De Crem (CD&V), avait assuré mercredi qu'il n'avait "rien à voir" avec cette mutation et qu'il s'agissait d'une "décision interne (à l'état-major de la Défense)".

La Communauté et la Région wallonne dépenseront 222 millions de moins


La Communauté française et la Région wallonne dépenseront l'an prochain 222 millions d'euros de moins que ce qui leur était autorisé, ont expliqué vendredi le ministre-président et le ministre du Budget, Rudy Demotte et André Antoine, lors de la présentation du budget 2011 des deux entités.



29 Octobre 2010 19h17


"Dans le contexte institutionnel belge, il est essentiel que nos entités respectent et fassent même mieux que leurs engagements", a souligné M. Demotte. Les deux gouvernements ont toutefois dégagé des moyens pour une série de politiques. Les bâtiments scolaires recevront 17,4 millions d'euros en plus que cette année. Les TEC se verront accorder par ailleurs un complément de dotation de 6 millions d'euros. Un montant récurrent de 17,5 millions d'euros est prévu pour compenser la perte que subissent certains pouvoirs locaux à la suite de la suppression de la taxe sur la force motrice et le précompte immobilier sur le matériel et l'outillage. Quelque 200 millions d'euros sont en outre affectés à la mise en œuvre du Plan Marshall 2.vert.
Des provisions ont également été constituées pour le financement des accords sociaux dans l'enseignement et le non-marchand mais les ministres ont refusé d'en communiquer le montant avant les négociations. L'opposition MR a d'ores et déjà critiqué ce budget, en particulier le ministre Antoine, estimant qu'il donnait un mauvais signal aux négociateurs.
"Plutôt que d'emprunter 815 millions d'euros comme il en a la possibilité, André Antoine va se limiter à emprunter 600 millions d'euros. Il ne réduit aucunement la dette francophone. Au contraire, il l'aggrave d'autant", a dénoncé le chef de groupe, Willy Borsus.

Parlementaires wallons : qui travaille le moins ?


Au parlement comme ailleurs, il y des éléments qui travaillent plus que d'autre. Des chiffres intéressants qu'il faut toutefois relativiser.



02 Novembre 2010 08h55

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Tous les parlementaires wallons ne sont pas égaux devant le travail, ressort-il d'une enquête des journaux du groupe Sud Presse, sur base du site du parlement wallon, sur le dynamisme et l'activité parlementaire de tous les députés wallons.


Qui a fait quoi ?

Claude Erdekens (PS) arrive en tête du classement qui reprend le total des interventions (propositions, questions, interpellations, interventions) depuis le début de la législature, en septembre 2009. Avec 729 interventions, Claude Erdekens devance Willy Borsus (MR) avec 602 interventions et Edmund Stoffels (PS) avec 461 interventions. Les dernières places, avec 0 ou 1 intervention, sont notamment occupées par Virginie Gonzalez (PS), Maurice Mottard (PS) et Catherine Houdart (PS) qui n'ont prêté serment qu'en juillet dernier. Sud Presse précise toutefois que ces chiffres sont à relativiser car rédiger une question écrite prend beaucoup moins de temps qu'une proposition de décret.
Absentéisme puni ? Oui mais…

Cependant, une analyse détaillée montre que les vrais ténors du parlement sont ceux qui pèsent le plus sur le travail de l'hémicycle: Willy Borsus, Bernard Wesphael, Marcel Cheron, Jean-Luc Crucke, etc. Par ailleurs, si l'absentéisme est puni, aucune retenue sur salaire, tant à la Région wallonne qu'au parlement de la Communauté française, n'a jusqu'à présent eut lieu mais certains rivalisent d'ingéniosité pour justifier leurs absences. Toujours selon Sud Presse, le bureau aurait décidé de ne pas communiquer à l'extérieur le nom des députés qui seraient sanctionnés.