TERRORISME

Vidéo, grenades et mines anti-personnel au procès d'Omar Khadr






Afp | 27 Octobre 2010 08h32




Un véhicule militaire américain réduit en miettes par une bombe artisanale: à Guantanamo, le tribunal militaire examinait mardi une vidéo à charge contre le jeune Canadien Omar Khadr, qui s'est reconnu coupable de crimes de guerre alors qu'il avait 15 ans.
"Voilà, il ne reste pas grand chose du véhicule Humvee", laisse tomber l'expert du FBI appelé à la barre par l'accusation, après la diffusion d'une video expérimentale de 10 secondes qui met en scène l'explosion du véhicule en guise de démonstration de l'efficacité des bombes artisanales (IED) que fabriquait Omar Khadr, alors adolescent, en Afghanistan.
Sept jurés du tribunal militaire d'exception doivent fixer une peine pour Omar Khadr, au terme d'un procès qui a repris lundi et doit durer environ quatre jours sur la base navale américaine à Cuba.
La peine appliquée ne pourra excéder celle prévue dans l'accord de plaider coupable passé entre Omar Khadr et l'accusation et qui, selon des informations de presse, serait de huit ans dont un an à Guantanamo et le reste au Canada, si Ottawa est d'accord. Le juge a indiqué qu'il rendrait le contenu de l'accord public à l'issue du procès. Les huit ans déjà passés en prison ne comptent pas.
Le juge militaire, le colonel Patrick Parrish, revêtu d'une robe noire, s'est d'abord assuré qu'aucun juré n'avait eu vent de l'accord de plaider coupable pourtant publié partout dans la presse la veille.
Le Canadien, âgé aujourd'hui de 24 ans, est accusé d'avoir tué un soldat américain en lançant une grenade au cours d'une bataille en 2002 en Afghanistan.
Mardi, cet homme grand et barbu, vêtu d'un costume gris sombre, a écouté, impassible, l'énoncé des faits: les "proches relations" de son père avec Oussama ben Laden, l'entraînement qu'il a suivi "de plein gré pour tuer des forces américaines" et "attaquer des juifs (...) parce que les juifs attaquent les Palestiniens".
A l'autre bout de la salle, Tabitha Speer, la veuve du soldat Christopher Speer, sanglote bruyamment.
L'accusation a également appelé à la barre un psychiatre, chargé d'évaluer la "dangerosité" de l'inculpé.
Omar Khadr est "hautement dangereux", a affirmé Michael Welner, le décrivant comme "la rock star de Guantanamo" qui "a mariné dans un environnement musulman radical".
"C'est lui qui conduit les prières pour le bloc 4" où il est incarcéré, a-t-il indiqué.
"Il parle anglais, c'est un garçon charmant, qui se comporte avec une certaine grâce", qui lit Harry Potter mais qui a aussi "mémorisé le Coran" plutôt que de prendre des cours pour s'occidentaliser, a déploré le psychiatre qui base notamment son diagnostic sur deux jours d'entretien avec le détenu en juin dernier et sur des vidéos sur sa famille qu'il a trouvées sur internet.
M. Welner a ajouté avoir "un mauvais pronostic pour son intégration" parce qu'il a "mariné dans un environnement radical" et était "le fils préféré" d'une famille qui se dit "une famille d'Al-Qaïda".
"Il est devenu encore plus dévot en prison", a-t-il poursuivi
"Il n'a pas de remords (...) Il est en colère. Il croit qu'il n'aurait pas dû être enfermé ici une seule journée, une seule minute", a encore dit le psychiatre. En prison, "il ne se bat pas, ne lance pas d'étrons comme d'autres le font" mais il a traité un gardien noir "de putain et d'esclave", a encore affirmé le témoin de l'accusation avant de conclure: "Omar Khadr a attiré plus d'attention sur Cuba que Fidel!".
Les débats se sont ensuite interrompus jusqu'à mercredi où la défense aura l'occasion de mener son propre contre-interrogatoire.

En prison, "il ne se bat pas, ne lance pas d'étrons comme d'autres le font"


s'il est sage et qu'il garde ses étrons pour lui en prison, il faut l'y laisser

Annie39 a écrit:En prison, "il ne se bat pas, ne lance pas d'étrons comme d'autres le font"


s'il est sage et qu'il garde ses étrons pour lui en prison, il faut l'y laisser

ils ont marchandé "coupable"!ce ne devrait pas être permis!
Il y a un barême de peines,il faut les appliquer.

Alerte terroriste: vigilance accrue en Belgique


Le Centre de crise du ministère de l'Intérieur recommande une vigilance accrue pour les vols de passagers et de marchandises en provenance du Yémen, ainsi que pour les vols à destination des Etats-Unis.



30 Octobre 2010 21h25

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Le Centre de crise du SPF Intérieur a demandé samedi au SPF Mobilité (DG Aviation) d'organiser une vigilance accrue pour des vols des passagers et des bagages en provenance du Yémen, ainsi que pour des vols à destination des Etats-Unis. Cet appel a été formulé à la suite de la découverte de l'envoi de colis suspects depuis le Yemen en direction des Etats-Unis.

Des chiens renifleurs pour repérer les explosifs
Les sociétés de transport aérien de marchandises redoublent donc de prudence suite à cette recommandation: "On est passé du code vert au code orange, ce qui veut dire que les mesures de sécurité sont encore plus affinées. 100% des colis qui partent sont scannés, on travaille avec des chiens renifleurs pour repérer les explosifs et on utilise aussi des rayons X pour détecter d’éventuelles anomalies," a expliqué Tim Claessens, porte-parole de DHL.

Des contrôles renforcés
Sur base de l'information actuelle, le niveau de menace reste inchangé pour notre pays et pour les intérêts belges à l'étranger, a précisé le SPF Intérieur, dans un communiqué. Les mesures de sécurité existantes pour les intérêts américains et israéliens en Belgique sont maintenues. Les voyageurs à destination des Etats-Unis pourraient ressentir une certaine insistance dans les contrôles, selon le porte-parole du centre de crise.

Quand je pense que les Canadiens en font une pauvre victime...a vous foutre le cafard a perpete.
Moi je crois qu'il va pas passer longtemps avant que Ben Laden et ses sbires ne fassent un sale coup en Europe, il y a interet a ouvrir l'oeil et le bon.

Turquie: 15 blessés dans un attentat provoqué par un kamikaze à Istanbul






Afp | 31 Octobre 2010 10h35


Un kamikaze s'est fait exploser en plein centre d'Istanbul dimanche, blessant six civils et neuf policiers, a annoncé le chef de la police de la plus grande métropole turque, Hüseyin Capkin.
"Nous pensons qu'il s'agit d'un attentat suicide", a-t-il dit, indiquant que deux des blessés étaient grièvement atteints, sans préciser s'il s'agissait de policiers ou des passants.
Le responsable n'a pas précisé si le kamikaze, "un homme", était mort, mais les chaînes de télévision ont montré des images de policiers recouvrant une personne inanimée au sol.
L'attaque s'est produite sur l'esplande de la place de Taksim, centre névralgique de la métropole, fréquenté par des dizaines de milliers de personnes chaque jour.

Irak: des insurgés prennent en otage des fidèles dans une église, annonce l'évêque






Afp | 31 Octobre 2010 17h53






Des insurgés ont pris en otage dimanche soir des fidèles et deux prêtres qui assistaient à une messe dans l'église syriaque catholique Saiydat al-Najat (Notre-Dame du Perpétuel secours), au centre de Bagdad, a indiqué à l'AFP l'évêque de Bagdad.
"Nous avons des informations selon lesquelles des terroristes ont pris en otage un certain nombre de fidèles et deux prêtres dans cette église. Ils réclament la libération de terroristes en Irak et en Egypte", a déclaré Shlimoune Wardouni.
Selon le général Qassem Atta, porte-parole du commandant des opérations de Bagdad, cité par la télévision officielle, l'église était encerclée par les forces de l'ordre.
Auparavant, une source du ministère de l'Intérieur avait indiqué que quatre hommes armés avaient pénétré dans cette église au moment de la messe, après avoir tué deux gardes qui protégeaient la Bourse de Bagdad, située à proximité.
Incapables de pénétrer dans la Bourse, qu'ils avaient tenté d'attaquer, et alors qu'arrivaient sur les lieux d'importantes forces de sécurité, ils ont fait exploser une voiture piégée, faisant quatre blessés, avant de se diriger en courant vers l'église.
Le 1er août 2004, cette église avait été visée, de même que cinq autres lieux de culte chrétiens, faisant plusieurs morts et blessés.

Bagdad: sept chrétiens tués lors d'une prise d'otages dans une église






Belga | 31 Octobre 2010 22h50



Sept chrétiens ont été tués et au moins 13 blessés dimanche soir dans une église syriaque catholique située dans le coeur de Bagdad, lors d'une prise d'otages commise par des insurgés et à laquelle ont mis fin les forces irakiennes soutenues par les troupes américaines.
Selon des sources du ministère de l'Intérieur et de la Défense, sept otages ont été tués, et entre 13 et 20 ont été blessés. D'après un otage, un prêtre figure parmi les morts. Environ 40 fidèles étaient dans l'église au moment de l'attaque. "Nous avons tué les huit terroristes présents dans l'église", a affirmé sur place un soldat irakien. L'un des insurgés s'était auparavant fait exploser. Les neuf insurgés avaient pris en otages quelques heures plus tôt les fidèles et deux prêtres réunis pour la messe dans l'église Sayidat al-Najat (Notre-Dame du Perpétuel secours), à Karada. Ils "réclament la libération de terroristes en Irak et en Egypte", avait déclaré à l'AFP l'évêque chaldéen Shlimoune Wardouni. Vers 20H50 (18H00 GMT), les forces de sécurité irakiennes ont commencé à donner l'assaut, avec les troupes américaines. Un capitaine de police a affirmé qu'un des insurgés avait fait détonner sa veste d'explosifs lorsque les forces de sécurité ont tenté de pénétrer dans l'église. Incapables de pénétrer dans la Bourse qu'ils avaient tenté d'attaquer, et alors qu'arrivaient d'importantes forces de sécurité, ils avaient fait exploser une voiture piégée, faisant quatre blessés, avant de se diriger en courant vers l'église. (BAJ)

Irak: 37 personnes tuées dans l'attaque d'une église à Bagdad






Afp | 01 Novembre 2010 07h49


Trente sept personnes ont été tuées et 56 blessés dimanche soir lors d'une prise d'otages par Al-Qaïda dans une église de Bagdad, qui s'est soldée aussi par sept morts et 15 blessés parmi les membres des forces de sécurité, a indiqué lundi une source du ministère de l'Intérieur.
"Il y a eu 37 otages tués et 56 blessés dans l'attaque dimanche soir de l'église à Bagdad. Dans l'assaut, sept membres des services de sécurité ont été tués et 15 autres ont été blessés", a affirmé ce responsable qui a tenu à garder l'anonymat.
Par ailleurs, "cinq terroristes ont péri et huit suspects ont été arrêtés", a-t-il dit. Selon lui, une centaine de fidèles se trouvaient dans cette église syriaque catholique au moment de l'attaque.

à part ça, ce ne sont pas des barbares

Un colis piégé adressé à Sarkozy intercepté à Athènes


Des colis piégés ont été découverts à Athènes ce lundi. L'un était adressé au président français Nicolas Sarkozy et l'autre à l'ambassade de Belgique à Athènes.



01 Novembre 2010 17h48

La police grecque a déjoué ce lundi plusieurs tentatives d'attentat via des colis piégés adressés au président français Nicolas Sarkozy et à trois ambassades, dont l'ambassade de Belgique, à Athènes. Les policiers ont arrêté quatre suspects, dont l'un était recherché pour extrémisme anarchiste.
L'affaire, confiée à la brigade anti-terroriste, a démarré avec l'explosion d'un premier colis piégé destiné à l'ambassade du Mexique, qu'un inconnu venait de déposer dans une société de messagerie express située dans le centre d'Athènes. Le jugeant suspect, l'employée l'avait jeté par terre, déclenchant la déflagration, de faible puissance, qui l'a légèrement blessé à la main. Très vite, des artificiers ont neutralisé un deuxième paquet piégé, adressé à l'ambassade des Pays-Bas, qui avait été déposé dans une agence proche, avant qu'un ratissage de la zone ne conduise à l'arrestation de quatre suspects, deux hommes et deux femmes.

Des armes, un gilet pare-balles et une perruque
La police a annoncé dans un communiqué avoir trouvé en la possession des hommes, âgés de 22 et 24 ans, deux autres paquets piégés, "avec comme destinataires l'ambassade de Belgique en Grèce et le président de la République française, qui ont été neutralisés par des explosions contrôlées". Les suspects étaient également en possession "de deux pistolets Glock avec cinq chargeurs", et l'un "portait une perruque et un gilet pare-balles", a précisé le communiqué.
Le plus jeune était recherché par la police pour appartenance présumée au groupe extrémiste d'obédience anarchiste "Conspiration des cellules de feu", tandis que l'autre "est actif dans la mouvance anti-autoritaire", a indiqué le porte-parole de la police, Thanassis Kokalakis.

Atteindre Sarkozy ? Absurde
"L'affaire apparaît en fait assez absurde, dans le cas de M. Sarkozy il est évident que ce paquet n'aurait jamais pu atteindre son destinataire", a commenté cet officier. "Si l'on suit la piste de la Conspiration, il faut se souvenir que l'on parle de jeunes gens", a-t-il relevé.
En septembre 2009, neuf membres présumés de la Conspiration, mouvement apparu en 2008, avaient été arrêtés après la découverte par la police d'une cache dans une banlieue d'Athènes. Signataire de multiples attentats qui n'ont pas fait de victimes, dont un très symbolique ayant visé en janvier le Parlement, le groupe a notamment revendiqué un attentat à l'engin incendiaire qui avait endommagé en décembre 2008 le bureau de l'AFP à Athènes. Selon les experts, le groupe voulait ainsi protester contre l'inculpation en France des membres du groupe, dit de Tarnac, soupçonné d'avoir saboté des lignes de trains à grande vitesse en novembre 2008.
M. Kokalakis a indiqué que les enquêteurs "examinaient un éventuel lien" entre l'affaire de ce lundi et un attentat au colis piégé adressé au ministre à l'époque chargé de la police, Mihalis Chryssohoidis, qui avait causé la mort en juin du chef de sa sécurité. Le paquet avait été adressé à la permanence politique de M. Chryssohoidis, et apporté au ministère, sans être contrôlé.

Enquête pour identifier les auteurs
Cet attentat, le premier commis depuis des décennies avec un colis piégé, a été revendiqué par un groupe inconnu de la mouvance d'extrême gauche, mais "l'enquête se poursuit" pour identifier ses auteurs, a relevé M. Kokalakis. L'affaire des colis piégés intervient alors que la justice vient d'engager des poursuites contre trois nouveaux membres présumés d'une autre organisation extrémiste locale, Lutte Révolutionnaire (EA), dont six militants ont été arrêtés en avril. Figurant sur la liste des organisations terroristes de l'Union européenne et des Etats-Unis, EA a revendiqué depuis 2003 quinze attentats, dont l'un a blessé grièvement un policier.

Trois églises incendiées dans le Caucase

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/01/97001-20101101FILWWW00378-trois-eglises-incendiees-dans-le-caucase.php

Trois églises chrétiennes - deux orthodoxes et une baptiste - ont été incendiées aujourd'hui dans République russe de Karatcheïevo-Tcherkessie, dans le nord du Caucase. Depuis la victoire militaire russe sur les séparatistes de Tchétchénie il y a dix ans, la région caucasienne à majorité musulmane est la proie de violences quotidiennes de la part de groupes islamistes à l'idéologie djihadiste qui veulent y imposer la "charia". Mais, jusqu'à présent, ces violences avaient épargné la Karacheïovo-Tcherkessie, qui compte une forte minorité chrétienne.

Caucase russe : les rebelles obtiennent leurs armes auprès des militaires russes

http://levif.rnews.be/fr/news/belga-politique/caucase-russe-les-rebelles-obtiennent-leurs-armes-aupres-des-militaires-russes/article-1194848154058.htm

Les rebelles du Caucase du nord obtiennent la plupart de leurs armes auprès des militaires russes, a déclaré lundi le vice-procureur général de Russie Ivan Sydorouk, déplorant le "haut niveau de corruption" dans la région. Deux cent cinq membres des forces de l'ordre ont péri depuis janvier dans 352 attaques dans le Caucase du nord, dont 254 en Tchétchénie, soit quatre fois plus que l'an dernier. Les forces de l'ordre affirment de leur côté avoir neutralisé 400 rebelles et déjoué 50 attaques terroristes. Les républiques russes du Caucase du Nord sont en proie à une rébellion islamiste armée qui trouve son origine dans les deux guerres déclenchées par l'armée russe en Tchétchénie. Des attaques et des attentats s'y produisent quasiment tous les jours.

Malika El Aroud va plaider l'acquittement


Le procès en appel de Malika El Aroud s’ouvre ce mardi 2 novembre devant la cour d’appel de Bruxelles. Son avocat compte plaider l’acquittement au nom de la liberté d’expression. Elle avait été condamnée le 10 mai dernier à 8 ans de prison pour terrorisme.



02 Novembre 2010 07h40




La femme de 51 ans et son époux ont écopé le 10 mai dernier de 8 ans de prison pour avoir dirigé et financé un réseau terroriste lié à Al-Qaïda. Le tribunal correctionnel a aussi condamné la Belge d’origine marocaine pour avoir recruté en Belgique et envoyé des jeunes martyrs dans les zones de combat en Afghanistan, tandis que son mari, Moez Garsallaoui, dirigeait et formait un groupe de combattants sur le terrain. Ce dernier n’était d’ailleurs pas présent au procès et a été jugé par défaut. On le soupçonne de combattre depuis 2007 les forces de l’OTAN en Afghanistan.
Six autres prévenus avaient également été reconnus coupables d’appartenance à un groupe terroriste. Hicham Beyayo et Hicham Bouhali Zriouil, considérés aussi comme actifs dans ce réseau, avaient été condamnés, le premier à 37 mois de prison ferme et le second, par défaut, à 5 ans. Deux autres hommes avaient également été condamnés à 40 mois de prison avec sursis: Abdulaziz et Muhammed Bastin, deux frères, soupçonnés d'avoir aidé à financer le réseau. L’un d’eux a également fait appel. Une 9ème personne, Jean Tréfois, a été acquittée.

Elle recrutait des futurs terroristes via son site internet pro-jihad
Pour les juges, Malika El Aroud, condamnée aussi à une amende de 5.000 euros, s’est servie du site internet minbar-sos.com pour repérer des recrues et les inciter à participer au jihad prôné par Al-Qaïda. Le président du tribunal avait par ailleurs émis des doutes sur son équilibre mental.

Acquittement au nom de la liberté d’expression
Doutes rejetés par l’avocate de la prévenue, Me Marie-Fernande Motte de Raedt qui a fait appel de la décision. Pour ce procès en appel, Me Motte de Raedt s’adjoint les services d’un confrère, Me Michel Graindorge. Ils comptent plaider l’acquittement. « Je crois qu’elle n’est pas dangereuse », disait ce matin sur Bel RTL Me Graindorge, avant de révéler sa stratégie de défense. « Nous allons à nouveau batailler pour la liberté d’expression et pour considérer que ce qu’elle a tenu comme propos relevait d’une manière qu’il lui appartient de dire ce qu’elle pense d’une série d’événements. » Malika El-Aroud avait affirmé lors de son dernier procès qu’elle soutenait bien le jihad, mais qu’elle condamnait le terrorisme sous toutes ses formes.

Rue Copernic: le suspect demande l'arrêt des procédures d'extradition






Afp | 08 Novembre 2010 21h15




Le Canado-Libanais Hassan Diab, soupçonné par la France d'être impliqué dans l'attentat de la rue Copernic qui a fait quatre morts en 1980 près d'une synagogue parisienne, a demandé lundi l'arrêt des procédures en vue de son extradition du Canada, demandée par Paris.
L'avocat de M. Diab, Donald Bayne, a indiqué, dans des documents déposés devant un tribunal d'Ottawa, que les enquêteurs français eux-mêmes ne connaissaient pas la source et la fiabilité de renseignements qu'ils utilisaient comme preuves à charge.
Me Bayne a soutenu qu'il y avait "des contradictions, des imprécisions et des omissions" dans le dossier soumis par la France en vue de l'extradition de l'ancien professeur d'université d'Ottawa, âgé de 56 ans.
Hassan Diab avait été arrêté en novembre 2008 à la demande de la justice française, qui veut le juger. Il avait été remis en liberté fin mars 2009, sous de très strictes conditions, dont celle de porter un bracelet électronique.
La France soupçonne M. Diab d'avoir fait partie d'un groupe radical palestinien responsable de l'attentat de la rue Copernic, le 3 octobre 1980. Les enquêteurs français s'appuient sur sa ressemblance avec les portraits robots de l'époque ainsi que sur des analyses graphologiques de l'écriture de M. Diab et de celle d'une fiche d'hôtel.
Se disant victime d'une homonymie, Hassan Diab clame son innocence, soutenant qu'il était étudiant à Beyrouth au moment des faits.
Me Bayne a souligné que les autorités françaises prétendent que M. Diab a utilisé un faux passeport pour entrer en France, alors qu'elles avaient dit dans un premier temps que les suspects avaient utilisé leurs vrais passeports pour entrer et sortir du pays.
"Sans cette thèse du faux passeport", a poursuivi Me Bayne, "le passeport de Hassan Diab prouverait qu'il se trouvait dans un autre pays au moment du crime".
Après avoir relevé le caractère contradictoire de plusieurs témoignages recueillis par les enquêteurs français, Me Bayne a souligné que les portraits robots d'un suspect, qui a acheté une moto, volé une pince coupante, loué une voiture, dormi avec une prostituée et loué une chambre dans un hôtel parisien -- tous liés à l'attentat --, ne se recoupaient pas tous entre eux ou ne ressemblaient pas à M. Diab.
"Hassan Diab demande à cette cour l'arrêt des procédures en raison d'entorses sérieuses, multiples et flagrantes aux principes de base de la justice et pour abus de procédures", a dit Me Bayne.
Le suspect était présent lundi au tribunal, tout comme plusieurs proches et sympathisants. Avant l'ouverture de l'audience, il avait réitéré être "innocent de toutes les accusations" à son encontre, dans un communiqué.
Plusieurs organisations canadiennes de défense des libertés civiles ont par ailleurs écrit au ministre canadien de la Justice pour lui exprimer leur "préoccupation à l'égard des procédures injustes" contre M. Diab, en ajoutant que les renseignements secrets présentés comme preuves dans le dossier sont suspects, d'autant qu'ils ne peuvent être soumis à une "vérification en bonne et due forme".
Il y a 30 ans, une bombe fixée sur une moto avait explosé près de la synagogue de la rue Copernic à Paris. Cette moto avait été achetée quelques jours plus tôt par un certain Alexandre Panadriyu, de nationalité chypriote. En réalité une fausse identité derrière laquelle se cachait, selon la France, Hassan Diab.
Les audiences d'extradition pourraient durer de quatre à six semaines.

Double explosion en Suède: "une tentative très inquiétante d'attaque terroriste"


Une double explosion a frappé samedi un quartier très animée du centre de Stockholm, faisant un mort, quelques minutes après la réception d'un courriel annonçant des "actions" visant "la guerre contre l'islam" de la Suède.



12 Décembre 2010 13h29

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Les deux explosions survenues samedi après-midi, dont la seconde a vraisemblablement causé la mort du responsable, selon les médias, constituent "une tentative très inquiétante d'attaque terroriste dans un quartier animé du centre de Stockholm", déclarait le ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt sur son Twitter. L'attaque "a échoué, mais elle aurait pu être vraiment catastrophique", ajoutait-il, en référence à la foule qui se presse traditionnellement dans ce quartier et en particulier en cette période de Noël.

Un courrier inquiétant
Au moment où M. Bildt publiait ses commentaires, vers minuit, la police n'avait pas encore qualifié les explosions de crime. La police criminelle n'avait toujours pas pu intervenir sur les lieux des explosions où officiaient encore les démineurs, selon l'agence suédoise TT. Celle-ci a révélé dans la soirée avoir reçu un courriel en arabe et en suédois annonçant de prochaines "actions", sans les préciser.

"Vos enfants, vos filles et vos soeurs vont mourir"
"Maintenant vos enfants, vos filles et vos soeurs vont mourir tout comme meurent nos frères, nos soeurs et nos enfants", prévient le texte. Ces actions vont se poursuivre "tant que vous ne cesserez pas votre guerre contre l'islam, vos dégradations du prophète et votre soutien stupide au porc Vilks", ajoute le document en référence à la présence suédoise en Afghanistan et au caricaturiste suédois Lars Vilks, plusieurs fois menacé de mort pour avoir représenté en chien le prophète Mahomet. Le texte se conclut par un appel au soulèvement des "moudjahidines" en Suède et en Europe.

Deux explosions en quelques minutes
Vers 16h50 (heure locale et heure belge), soit environ dix minutes après que TT eut reçu ce message, une première explosion s'est produite dans une voiture stationnée à l'angle des rues Drottninggattan et Olof Palme. La police a précisé qu'il s'agissait d'une série d'explosions de bouteilles de gaz qui ont embrasé le véhicule. Deux personnes légèrement blessées ont été hospitalisées à la suite de cette explosion. Une seconde explosion "cette fois pas dans une voiture", s'est produite moins de deux minutes plus tard dans la rue Bryggargatan, à 200 mètres de la première.

Attentat suicide?
La porte-parole de la police Peträ Sjölander a déclaré qu'une personne avait été retrouvée morte sur ce second site. Selon la chaîne de télévision SVT, la personne tuée serait l'auteur des explosions et une sacoche remplie de clous a été retrouvée à proximité du cadavre. La Suède maintient actuellement environ 500 soldats en Afghanistan, mais le mandat parlementaire de cette force s'arrête pour l'instant au 1er janvier 2011 et doit être renouvelé par le Parlement.